Secou�e par l�affaire BRC et le scandale qui en a d�coul�, malmen�e par quelques m�dias occidentaux suite � l�annulation du contrat sign� en 2004 avec les espagnols Repsol et Gas Natural, sur le qui-vive depuis que les groupes p�troliers am�ricains pr�sents en Alg�rie, aid�s par Washington, agissent en lobby pour r�activer le projet de privatisation cher � Chakib Khelil, Sonatrach comme revigor�e par le retrait de la loi sur les hydrocarbures avance en accusant les contrecoups. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - L�entreprise nationale que le projet de loi sur les hydrocarbures, adopt� par l�APN en 2005, voulait �brader�, semble vouloir profiter et pleinement des amendements apport�s � ladite loi en octobre 2006. Un texte, pour rappel, vot� � l�unanimit� par une Assembl� populaire nationale � majorit� FLN qui, une ann�e auparavant, cautionnait la loi sur la privatisation des hydrocarbures introduite par Chakib Khelil. Un texte l�gislatif qui permettait aux compagnies p�troli�res �trang�res de d�tenir � la majorit�, voire compl�tement les parts dans les nouveaux gisements. Ce qui n�est plus le cas depuis le gel de ladite loi. Sonatrach qui recouvre sa souverainet� sur le gaz et le p�trole et que l�on veut fragiliser par tous les moyens �se d�complexe�. D�abord, en recentrant ses int�r�ts dans le projet Medgaz, advienne que pourra, puis en r�siliant son contrat avec les espagnols Repsol et Gas Natural et va jusqu'� demander l�arbitrage de la Commission des Nations unies pour le droit commercial international (Uncital) dont le si�ge se trouve � Gen�ve au moment o� Alger et Madrid, partant de �l�exp�rience� Medgaz et de �l�ent�tement� de Sonatrach � d�fendre ses int�r�ts, on �voque la possibilit� d�un r�glement � l�amiable. Une source tr�s proche du dossier affirme que si tout se d�roule normalement et qu�aucune intervention ou lobbying n�interf�re dans la proc�dure d�arbitrage, il y a fort � parier que Sonatrach gagne la partie. Pour rappel, alors que rien ne le laissait pr�sager, la compagnie nationale des hydrocarbures d�cide d�annuler le contrat qui la lie depuis 2004 � Repsol et Gas Natural pour �non-respect des engagements�. Ce qui a eu pour effet de retarder de deux ans la r�alisation du projet de Gassi- Touil dont la fin des travaux �tait pr�vue pour fin 2009. Un pr�judice que Sonatrach, qui demande r�paration, �value en milliards de dollars. Dans une conjoncture internationale des plus particuli�res dans le monde de l��nergie, les �conflits gaziers� alg�ro-espagnols, �les tractations � alg�ro-fran�aises et la �coop�ration� alg�rienne avec le russe Gazprom, sont une affaire que suit de tr�s pr�s, comme de �tradition� depuis l�ind�pendance de l�Alg�rie, le d�partement am�ricain de l�Energie. Selon une source proche de Genesis International Holdings, � le cabinet de lobbying new-yorkais, qui a pilot� les r�seaux d�influence am�ricains en Alg�rie pour le compte du US Alegria Business Council � qui �voque une note confidentielle de ce d�partement d�Etat, les groupes p�troliers am�ricains pr�sents en Alg�rie aid�s par Washington et des groupes d�int�r�ts � Alger font du lobbying pour �r�introduire� la loi sur les hydrocarbures introduite par le ministre de l�Energie et des Mines qui a pour autre pays les Etats-Unis, puisque et ce n�est un secret pour personne, il y a achet� une r�sidence en 1981. Chakib Khelil dont le nom est �troitement li� au scandale BRC que le tribunal militaire de Blida devra tr�s prochainement trancher. Pour rappel, l�Inspection g�n�rale des Finances (IGF) a eu � enqu�ter sur 27 projets confi�s � BRC par Sonatrach de gr� � gr� pour un montant global de 7300 milliards de centimes. Entre autres aberrations, la surfacturation de 436% pour la piscine olympique de Hydra. Le tribunal militaire de Blida aura � �valuer le pr�judice financier caus� � l�entreprise dont une des filiales s��tait retrouv�e impliqu�e dans l�affaire Khalifa.