Lors d�un meeting populaire entrant dans le cadre de la campagne �lectorale, le secr�taire g�n�ral du parti du Rassemblement national d�mocratique (RND) Ahmed Ouyahia a replong�, ce dimanche apr�s-midi, ses militants ainsi que ses sympathisants � l��poque o� il fut � la t�te du gouvernement en reconnaissant qu�en cette p�riode pr�cise, l�Etat alg�rien ne pouvait pas r�pondre aux besoins de son peuple mais, dit-il, �nous devions r�pondre aux exigences du FMI, nous ex�cutions ses ordres�. Expliquant ainsi que les choix et r�formes �conomiques entrepris � son �poque par l�Alg�rie n��taient pas issus de la souverainet� de l�Etat mais dict�s par le FMI. S�agissant de la prise en charge des besoins des citoyens, le leader du RND s�est dit totalement d�favorable � cette politique dite de la solidarit� nationale, qu�il consid�re, dit-il, comme �tant �la solidarit� de papa No�l�, en ajoutant : �Je ne vise personne�. Et de poursuivre : �Lorsqu�on offre une ambulance � une commune qui n�en a pas besoin, cela prouve qu�il y a une r�elle absence d��tude des besoins du peuple.� Se rem�morant une fois de plus l��poque de sa gestion � la t�te du gouvernement, Ahmed Ouyahia dira au sujet de la corruption et de la mauvaise gestion : �J�ai un ami, qui est toujours ministre et en poste tr�s important au gouvernement, lorsque nous parlions de la corruption qui existe au plus haut niveau de l�Etat, il me disait qu�il ne faudra pas non plus oublier de parler et de mettre un terme � la corruption et � la dilapidation en dessous (les communes) et qui se font � coups de centaines, voire de milliards qui partent.� A ce sujet, le chef du RND pr�conise et insiste sur la n�cessit� d��laborer un texte de loi plus s�v�re lorsqu�il s�agit �d��lus fraudeurs et dilapidateurs �. Toujours au sujet de la corruption, le patron du RND qualifie certains �lus de �bandes de voyous, d�affairistes, de lobbies, qui font g�rer les communes, c�est � cette r�alit� qu�il faut faire face et la corruption doit �tre d�racin�e co�te que co�te�.
