�75 % des accidents d�avion dans le monde sont enregistr�s en Afrique, ce qui est un taux important au vu du mouvement des appareils qui n�est pas tr�s important dans cette r�gion� c�est ce qu�a d�clar�, hier, M. Marc Baumgarter, pr�sident de la F�d�ration internationale des contr�leurs du ciel (Ifatca) en marge de la 18e conf�rence de l�Ifatca organis�e � l�h�tel Sheraton. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - M. Baumgarter notera, en outre, qu�un projet d�assistance des Etats est pr�vu par le biais d�un fonds g�r� par l�Oaci en collaboration avec des bailleurs de fonds. Ce projet vise l�am�lioration de la s�curit� a�rienne. Cette derni�re question sera d�ailleurs au centre des d�bats de la prochaine r�union annuelle de l�Ifatca qui se d�roulera en Tanzanie. Pour sa part, le ministre du Transport, M. Mohamed Maghlaoui, a d�clar� lors de cette rencontre, que le montant global de l�investissement dans le domaine de la circulation a�rienne est de l�ordre de trois milliards de dinars pour ce qui est des infrastructures et la formation. Le premier responsable du secteur du transport annoncera, en outre, que la licence pour les contr�leurs a�riens entrera en vigueur d�s l�ann�e 2008 pour r�pondre aux normes internationales. Selon M. A�t Abdelmalek, charg� des relations ext�rieures au sein du Syndicat national des personnels de la circulation a�rienne (SNPCA), la licence est une obligation, elle n�cessite cependant des aptitudes physiques et professionnelles pour une efficacit� maximum. A cet effet, l�Oaci oblige les Etats � exiger une licence m�me pour les m�caniciens et le contr�le radar�, explique M. A�t Abdelmalek. �Nous, en tant que syndicat, nous pensons que pour la transition il faut amorcer la discussion avec les autorit�s concern�es. Il s�agit notamment de prot�ger les int�r�ts du personnel dont des employ�s qui ont 30 ann�es d�exp�rience dans la navigation a�rienne. La priorit� doit �tre aussi donn�e au service public, a d�clar� le syndicaliste. M. Baumgarter dira que les contr�leurs doivent �tre form�s pour faire face aux changements. �Comme la r�duction de la s�paration verticale minimum dans une partie de l�espace a�rien repr�sente un gain important pour les compagnies a�riennes et aussi pour la protection de l�environnement, nous constatons que l�Alg�rie investit actuellement pour atteindre les normes prescrites au niveau international�, explique notre interlocuteur. La question de la s�curit� a�rienne se pose en Alg�rie selon les intervenants du fait, notamment, qu�elle repr�sente un carrefour entre l�Europe et l�Afrique d�une part et le Moyen-Orient et l�Am�rique d�autre part. Ceci, alors que l�Alg�rie n�a eu une couverture radar de la partie nord de son espace a�rien qu�en 2003 avec l�aboutissement du projet de Traitement automatique des fonctions de la navigation a�rienne (Trafca). Ce dernier a permis aussi la r�alisation d�un nouveau centre de contr�le r�gional pr�s de l�a�roport international d�Alger, ainsi que la r�alisation d�un centre de qualification de recyclage et d�exp�rimentation de la navigation a�rienne. L�Alg�rie a aussi lanc� un projet portant sur le d�veloppement de la gestion de l�espace a�rien dont l�objection � terme est d�assurer le contr�le radar dans tout l�espace a�rien relevant de sa responsabilit�. Ce projet, selon le ministre, vise aussi � la cr�ation d�un complexe de la navigation a�rienne � Tamanrasset qui devrait prendre en charge la partie sud de l�espace a�rien, partie qui n�est pas encore couverte.