R�uni jeudi dernier, le bureau de la Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l�Homme (LADDH) estime que le maintien de l��tat d�urgence en Alg�rie favorisait les atteintes aux droits de l�homme et emp�chait la tenue d��lections �libres�. Le communiqu� rendu public hier et sign� par Mustapha Bouchachi, pr�sident de la LADDH, l�organisation de d�fense des droits de l�homme, consid�re que seule la lev�e de l��tat d�urgence est en mesure de garantir des �lections �honn�tes� avec une plus grande participation des �lecteurs. Ayant examin� la situation socio�conomique en Alg�rie, la ligue se dit inqui�te de l��bullition sociale et de la situation �conomique dans laquelle se retrouve une grande frange de la soci�t�. �Les jeunes Alg�riens fuient l�Alg�rie, devenant des harragas. C�est un comportement suicidaire n� de la hogra et de l�impossibilit� de dialogue avec les institutions de l�Etat�, consid�re la LADDH qui se f�licite de la r�solution onusienne qui pr�voit le gel de la peine de mort, esp�rant que l�Alg�rie adopte le protocole additif � la convention des droits civiques et politiques qui consacre l�annulation de la peine capitale. R�agissant aux accusations de la Commission des droits de l�homme qui a �voqu� l�existence de centres de d�tention secrets en Alg�rie, la LADDH appelle � l�ouverture d�une enqu�te pour v�rifier la v�racit� de ces all�gations.