La situation s�est calm�e, hier, � Berriane suite aux troubles qui ont �clat� durant le week-end. Le RCD, parti politique qui pr�side l�APC, d�nonce le manque de volont� politique des pouvoirs publics � prendre en charge la crise communautaire et sociale. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Je d�cline toute responsabilit� sur ce qui s�est produit ces derniers jours�, d�clarait, hier, le pr�sident d�APC de Berriane. Joint au t�l�phone, ce dernier a estim� que les troubles qui ont �clat� ce week-end sont dus � des d�faillances dans le dispositif s�curitaire. �Il y a eu une lev�e du dispositif. Puis, d�s les premi�res manifestations, nous avons constat� une lenteur dans l�intervention des forces de l�ordre. Cette situation rel�ve de la responsabilit� du wali de Gharda�a�, a indiqu� M. Hadjadj, �lu du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie. Selon lui, l�intervention de la police anti�meutes a augment� la tension. �Nous avons assist� � de v�ritables rafles dans les rues de la ville. Les personnes qui ont �t� embarqu�es sont toutes innocentes. Ces interpellations ont donn� l�effet inverse et n�ont fait qu�envenimer une situation d�j� tr�s compliqu�e�, dira-t-il. Le maire de Berriane annonce �galement la d�faillance de la cellule de crise qui a �t� install�e lors des premi�res manifestations. �Cette cellule a fait le jeu de l�administration et des forces de s�curit�, note M. Hadjadj. M�me constat du c�t� de la direction nationale du RCD. �Les causes de la crise de Berriane ne sont pas uniquement d�ordre communautaire mais et aussi d�ordre socio�conomique. Les pouvoirs publics g�rent cette situation d�une mani�re irresponsable. Il suffit de voir le comportement du chef de da�ra pour comprendre. M�me la visite du chef du gouvernement n�a rien apport� de concret. Voil� pourquoi nous pensons que ce conflit risque de perdurer�, dira Mohamed Khendek, secr�taire national charg� de la communication au RCD. Ce parti avait d�p�ch� un groupe de parlementaires suite aux premi�res �meutes qui ont �clat� le 19 mars dernier. Rappelons que ces troubles entre communaut�s arabe et mozabite ont d�but� � l�occasion de la c�l�bration du Mawlid ennabaoui et ont caus� le d�c�s d�un citoyen et fait plusieurs bless�s. De nombreuses maisons et magasins appartenant aux deux communaut�s ont �t� d�truits. Les partis politiques, notamment le FFS et le RCD, ont d�nonc� les lenteurs dans l�intervention des forces de l�ordre. Notons, enfin, que les premi�res hostilit�s entre les membres des communaut�s arabe et mozabite ont �clat� au d�but des ann�es 1990.