Les chefs d�entreprise alg�riens ont les comp�tences requises pour mettre sur le march� un produit de qualit�, mais ils ne savent pas le vendre, notamment sur le march� ext�rieur. Pour conna�tre les raisons et les faiblesses de l�absence du label alg�rien sur le march� mondial, un s�minaire a �t� organis�, hier � la biblioth�que d�El Hamma, par Optimexport Alg�rie, un programme pr�par� par le minist�re du Commerce en �troite collaboration avec l�Agence nationale des exportations (Algex) et l�Agence fran�aise de d�veloppement et qui a pour objectif de renforcer les capacit�s exportatrices des PME alg�riennes. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Les exportations hors hydrocarbures en Alg�rie occupent ainsi la 82e place sur le march� mondial, se classant loin derri�re ses concurrents de la r�gion du Maghreb, la Tunisie et le Maroc. La valeur de ces exportations ne d�passe pas le 1,3 milliard de dollars. Un chiffre en de�� des attentes des pouvoirs publics et des chefs d�entreprise eux-m�mes qui aspirent � arracher une place sur un march� ext�rieur en plein expansion. Il y a effectivement mati�re � creuser pour comprendre comment la Tunisie est plac�e en premi�re position dans l�exportation des dattes et que la datte alg�rienne, dont la qualit� n�est plus � prouver, peine toujours � trouver acheteur. Selon le pr�sident de l�Association nationale des exportateurs, M. Benslim, les exportations hors hydrocarbures sont confront�es � des facteurs ind�pendants des entreprises, notamment les r�ticences des banques � financer des programmes d�exportation des entreprises. �Les pouvoirs publics doivent aider les entreprises � exporter par des facilitations telles que la bonification des taux d�int�r�t � l�export�, a plaid� M. Benslim, convaincu des capacit�s des entreprises alg�riennes � relever ce d�fi, si elles sont accompagn�es. Notre interlocuteur ne va pas sans s�interroger sur la suite donn�e par les pouvoirs publics au Conseil national consultatif pour la promotion des exportations hors hydrocarbures, install� en 2004 mais qui n�a pas vu le jour � cette date. M. Benslim estime que ce Conseil devait �tre un espace de pr�dilection dans lequel les exportateurs �changeront et d�battront de leurs probl�mes. On notera �galement parmi ces derniers, le manque d�organisation du march� local et l�absence de mise � niveau des PME/ PMI. Revenant, par ailleurs, au programme de Optimexport, le chef du projet, M. Marc Martinant, affiche un optimisme quant � l�adh�sion � ce programme des entreprises d�j� exportatrices ou motiv�es pour le faire. Celles-ci trouveront durant deux ans, un accompagnement dans toutes leurs d�marches, � commencer par la r�colte et la diffusion de l�information et l�am�lioration de la performance des entreprises par des sessions de formation. Les entreprises b�n�ficieront �galement d�un appui personnalis� si elles le demandent afin qu�elles puissent identifier puis rem�dier � leurs insuffisances. M. Martinant a profit� de cette journ�e d�information pour inviter les exportateurs � solliciter un accompagnement de leur mission exportatrice. Pour cette phase-pilote, une quarantaine d�entreprises sont d�j� inscrites et des sessions de formation sont lanc�es � leur profit.