Malgr� les instructions strictes quant � l�utilisation des jet-skis et la pr�sence de couloirs marins sp�cifiques � la circulation de ces engins, en l�absence de contr�le, la plupart se trouvent � 10 m seulement du rivage. Les baigneurs veillent eux-m�mes � ce qu�ils ne soient pas heurt�s par ces �conducteurs� dangereux, les enfants, eux, sont malheureusement les principales victimes. Tel a �t� le cas cette semaine de deux enfants en bas �ge, 6 et 7 ans, qui furent heurt�s par un de ces engins. L�un d�entre eux a �t� gravement atteint au niveau de la t�te. M�me si d�s le d�but de la saison estivale les forces navales de la r�gion ouest traquent les propri�taires de jet-skis pour s�assurer qu�ils poss�dent les autorisations n�cessaires pour circuler ainsi que leur assurance, cela n�emp�che pas des d�passements et une anarchie constat�s sur les plages de la corniche oranaise. Cons�quence : une dizaine d�accidents dont le dernier a caus� ce 18 ao�t de graves traumatismes � un enfant de 6 ans. L�accident est survenu � la plage dite El- Ferdaous. L�enfant, dans un �tat jug� grave, a �t� conduit imm�diatement par les �l�ments de la Protection civile vers les urgences sanitaires du Centre hospitalier de A�n-El-Turck. Le conducteur du jet-ski a pris la fuite. L�enqu�te est en cours. Souvent les utilisateurs de ces engins ne ma�trisent pas leur conduite et ne s�en servent uniquement que pour �prouver une certaine sensation de mener la danse avec les vagues sous l��il (selon eux) impressionn� des vacanciers. Pour rappel, l�ann�e derni�re, ces jet-skis avaient caus� la mort de trois personnes et les autorit�s locales s��taient engag�es � surveiller �troitement leur utilisation ainsi que leurs propri�taires et de s�vir sans merci dans le cas o� la loi qui les r�git ne serait pas respect�e. Sur les lieux, ce sont plut�t ces �jet-skieurs� qui font la loi. On peut facilement constater cela puisque les utilisateurs de ces jets-ski ont cette �trange manie de circuler � quelques m�tres du rivage en zigzaguant parmi les enfants qui barbotent dans l�eau. Ils ne prennent pas du tout en consid�ration l�interdiction formelle de s�aventurer dans les zones de baignade. Ces engins qui sont propos�s � la location au niveau des plages sont en majorit� lou�s par les plagistes, qui les proposent aux vacanciers au quart d�heure, souvent � des prix insens�s (entre 3 000 et 8 000 DA ). D�s lors, une fois lou� et ce, � n�importe qui, puisque l�on constate que m�me les adolescents y ont droit, nul ne peut donner l�assurance que le client saura ma�triser l�engin et encore moins respecter la loi. Seul l�argent qu�il rapporte compte. En l�absence du respect de la loi, les vacanciers devront laisser de c�t� la d�tente et se consacrer � surveiller ces conducteurs sans scrupules qui s�ment la panique et perturbent la qui�tude des estivants.