Les syndicats autonomes repr�sentant les secteurs de l��ducation, de la sant�, de l�administration et de l�enseignement sup�rieur renouent avec la contestation. Ils ont d�cid� d�observer trois jours de gr�ve les 9, 10 et 11 novembre prochains. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Une action qui n�est que le pr�lude � d�autres formes de protestation que la Coordination nationale des syndicats autonomes promet d�initier en r�ponse aux pouvoirs publics qui continuent � ne pas les reconna�tre comme partenaire social. D�s demain, les syndicats repr�sentant le secteur de l��ducation se retrouveront pour une r�union de coordination. C�est ce qu�a indiqu� hier M. Meziane Meriane, porte-parole de la Coordination des syndicats autonomes, qui estime que �devant la marginalisation persistante des syndicats autonomes, devant l�injustice et l�in�galit� sociale, le refus de r�pondre aux syndicats autonomes et la chute vertigineuse du pouvoir d�achat, la coordination a d�cid� de ces trois jours de gr�ve comme premi�re mesure�. Cela sous-entend-il que d�autres actions seront d�cid�es dans les semaines � venir ? Oui, r�pond le porte-parole de ladite coordination qui explique que les syndicats n�ont pas trouv� d�autre alternative face au mutisme des pouvoirs publics. Ceux de l��ducation n�arrivent pas � amorcer un dialogue avec leur tutelle. Ils exigent, selon M. Meziane Meriane, la r�vision du point indiciaire et l�ouverture imm�diate du dialogue sur le r�gime indemnitaire. �Avant l�adoption du statut particulier, le minist�re nous disait tout le temps qu�aucun d�bat sur le r�gime indemnitaire ne serait possible sans cette adoption. Aujourd�hui que c�est fait, cet argument ne tient plus la route. Le verrou a saut� sans pour autant que le dialogue soit ouvert�, a dit M. Meriane qui ajoute que le statut en question n�a rien apport�. �Les primes sont toujours calcul�es sur la base de l�ancien salaire. C�est une aberration. Aujourd�hui, un salari� du secteur est en train de perdre entre 5 000 et 9 000 DA par mois. Je d�fie quiconque de dire que ce calcul n�est pas juste�, affirme-t-il. Au niveau du secteur de la sant�, la situation n�est pas meilleure. Les syndicats de ce secteur, qui prennent �galement part � ces trois jours de gr�ve, revendiquent un statut qui r�ponde aux attentes des travailleurs. Les repr�sentants des m�decins sp�cialistes et ceux des praticiens de la sant� publique n�ont eu de cesse de demander l�ouverture d�un dialogue avec la tutelle. Ils ont d�cid� de marquer la gr�ve de trois jours par un sit-in au niveau du CHU Mustapha, pour r�it�rer leurs exigences.