En remerciant l�entra�neur en chef M. Daniel Janakovic, le comit� directeur du club a pris la d�cision la plus caricaturale de la saison. Autant dire que les arguments avanc�s sont peu convaincants en ce moment crucial du championnat parce que ce licenciement, in�l�gant et abusif � plus d�un titre, renseigne sur l�ingratitude des dirigeants, compte tenu des bons r�sultats r�alis�s jusqu�ici par l��quipe du CS Constantine. Des r�sultats r�ussis gr�ce � ce coach, qui, d�ailleurs, a pu monter une bonne �quipe en si peu de temps d�autant que sa touche est imposante dans le jeu de son team, compos� de joueurs peu exp�riment�s, et ce, de l�aveu de tous les observateurs de la sc�ne footballistique � Constantine. Pourquoi les dirigeants du CSC ont-ils pris une telle d�cision ? Il est � rappeler que les dirigeants, le pr�sident du club et celui de la section football, n�ont pas convoqu� l�entra�neur pour lui faire part des motifs de ce limogeage, lequel a appris la nouvelle par le biais de la presse. Pis encore, ils n�ont m�me pas daign� le recevoir et se sont content�s de lui transmettre la lettre de licenciement par le biais du secr�taire g�n�ral. Selon le �communiqu� relay� par quelques organes de presse, ces dirigeants justifient cette d�cision, portant �galement promotion de l�entra�neur adjoint M. Yovo Cukovic au grade d�entra�neur en chef, par des �consid�rations d�ordre �thique�. Ils l�accusent d��avoir entam� des n�gociations avec d�autres clubs, dont l�USM Annaba, pour un �ventuel transfert�. Des all�gations battues en br�che, y compris par quelques responsables du club phare de la Coquette. Est-il interdit � M. Janakovic d�aller regarder un match opposant l�USM Annaba � un adversaire de la ligue arabe ? Non, mais ce serait, selon des sources s�res, l�excuse pour se d�barrasser d�un entra�neur jaloux de ses pr�rogatives, devenu encombrant du fait qu�il refuse qu�on s�ing�re dans ses affaires et qui r�clame son argent. Notre source affirme que Janakovic n�a per�u qu�un mois et demi sur cinq de salaire (6 000 sur 22 000 euros environ) et le CSC lui doit encore la prime du match gagn� contre le CA Batna, alors que le club se porte bien financi�rement. Les matchs du CSC drainent la foule (au moins 40 000 spectateurs par match) et les prix des billets appliqu�s oscillent entre 150 et 200 DA. Ceci vaudrait � la tr�sorerie du club des recettes avoisinant les 500 millions de centimes (soit 50 000 euros) par match. Les m�mes sources sont all�es jusqu�� dire que les dirigeants du CSC font, parfois, des man�uvres pour imposer � Janakovic la liste des joueurs devant porter les couleurs du club dans tel ou tel match, ce qu�il refusait cat�goriquement. En tout cas, le m�decin de l��quipe et pas moins pr�sident du conseil de discipline, a avou� s��tre ing�r� dans ses affaires. �Je ne suis pas tr�s au fait de ce licenciement et je ne pense pas non plus que c�est son comportement vis-�-vis de moi qui est � l�origine de son d�part. J�ai discut� son choix tactique dans un match, ce qu�il n�a pas aim�. Peut-�tre m�me que je suis fautif. Ce qui est s�r, c�est que le comit� directeur a �voqu� son d�part bien auparavant. Et si on a d�cid� ainsi c�est que son adjoint est plus valable que lui aux yeux des dirigeants �, a-t-il avanc�. Peu importe. Yovo a vu son salaire quadrupler, acceptant ainsi le poste de son recruteur et celui qui �tait son chef au FK Hajduk de Kula et au CSC. Le contrat paraph� par le pr�sident Mourad Mazar et M. Janakovic pr�serve les int�r�ts des deux parties. Quoi qu�il en soit, ce qui se passe au CSC est grave, scandaleux m�me ! Et les instances dirigeantes du football en Alg�rie doivent faire preuve de plus de rigueur dans l�application de la loi. Parce que, M. Janakovic, qui n�a jamais b�n�fici� d�une licence d�ment �tablie et d�une carte de s�jour pour travailleur �tranger alors qu�il se mettait sur le banc de touche de l��quipe du CSC depuis le d�but de saison, peut faire valoir ses droits en internationalisant son affaire. M. Yovo pourrait subir le m�me sort�