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ALORS QUE 5 ENTREPRISES B�N�FICIENT DE 25 % DES CR�DITS ACCORD�S AU SECTEUR PRIV�
Grave crise de surendettement des m�nages en perspective
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 02 - 2009

�L�Alg�rie risque de conna�tre une grave crise de surendettement des m�nages dans quelques ann�es�, a averti Malek Serra�, expert �conomique et consultant international. Intervenant hier au forum d�El Moudjahid sur �l�apport du secteur priv� dans les programmes �conomiques nationaux�, l�expert explique que cette crise r�sultera de la politique actuelle d�octroi de cr�dits aux m�nages, qui permet � une seule personne de b�n�ficier de plusieurs cr�dits � la fois (achat de voiture, logement, appareils �lectrom�nagers�). Une proc�dure qui finit, � terme, par �touffer les b�n�ficiaires incapables de rembourser leurs dettes et les banques de r�cup�rer leurs cr�ances.
Lotfi M�rad - Alger (Le Soir) - Cette crise de surendettement, semblable, � quelques diff�rences pr�s, � celle qu�ont connue les Etats- Unis en 2008, touchera, selon Malek Serra�, �plusieurs dizaines de milliers de familles et plus particuli�rement les jeunes m�nages�. Se basant sur les r�sultats d�une enqu�te r�alis�e r�cemment, l�expert �conomique soutient que �38 % des jeunes ayant b�n�fici� de cr�dits bancaires sont incapables de rembourser leurs dettes�. S��talant sur les dysfonctionnement relev�s dans la distribution des moyens financiers de l�Etat, le conf�rencier affirme que �25 % des cr�dits accord�s par les pouvoirs publics au secteur priv� sont all�s � cinq entreprises qui d�tiennent le monopole notamment dans l�agroalimentaire, au moment o� 3 millions de jeunes investisseurs attendent un hypoth�tique micro-cr�dit pour monter leurs projets�. Un traitement de faveur ob�issant � des consid�rations �politiques et n�potiques �, au profit d�une minorit� susceptible, � en croire l�expert, de �cr�er des probl�mes d�ordre s�curitaire�. Malek Serra� critiquera �le silence de la Banque centrale sur les gros cr�dits qui sortent et leur distribution�. �Ce n�est qu�apr�s l��clatement de scandales �� et l� que l�on apprend que tant d�argent a �t� donn� � telle ou telle autre entreprise�, d�plore-t-il. Et, en guise de solution, l�expert consultant �voque �l�ouverture d�un dialogue entre les d�cideurs et les �conomistes en vue de revoir le syst�me d�octroi de cr�dits et la distribution des moyens financiers de l�Etat, mais surtout de rationaliser cette distribution en fonction de la solvabilit� du demandeur�.
5 milliards de dollars d�importations superflues
Revenant au th�me principal de la rencontre, Malek Serra� a soulign� les efforts du secteur priv� dans l��conomie nationale � travers diff�rents domaines d�activit� tels que le BTPH, l�agriculture, les PMEPMI, la pharmacie, la sant� et le tourisme. N�anmoins, il a consid�r� que l�ouverture du march� a quelque peu �tu� l�industrie nationale comme les textiles et l�agroalimentaire �. �Chaque ann�e, l�Alg�rie d�bourse pour l��quivalent de 5 milliards de dollars en importations superflues�, note-t-il. Il citera l�exemple de la tomate industrielle que l�Alg�rie continue d�importer, mettant en p�ril les producteurs nationaux et les unit�s de transformation du pays, victimes d�un lobby d�importateurs �. �Il faut stopper cela, car il y a mille et une mani�res de prot�ger les int�r�ts des producteurs nationaux�, note encore l�invit� du forum. Et la promotion de l�industrie priv�e alg�rienne passe �galement, selon lui, par la valorisation des jeunes comp�tences nationales et, accessoirement, par le retour au week-end universel qui fait perdre � l�Alg�rie entre �1,5 � 2 milliards de dollars annuellement �. Pour sa part, Mustapha Mekid�che, vice-pr�sident du Cnes, a estim� que �le tissu industriel priv� alg�rien reste insuffisant par rapport au potentiel que peut d�velopper ce secteur et par rapport aux besoins du pays, et ce, en d�pit de la hausse de sa part dans le PIB�. Pour Mustapha Mekid�che, �la facilitation de l�acc�s aux cr�dits bancaires et aux fonciers industriels demeure les deux probl�matiques essentielles auxquelles il faut trouver des solutions�.


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