L�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens, F�d�ration de Skikda, a renouvel� son bureau � l�issue d�une assembl�e g�n�rale �lective tenue � Dar El-Moualim le 14 mai 2009. L�op�ration de vote s�est sold�e par l��lection de Brahim Assas, qui a remport� 41 voix contre 17 pour Babori Mohammed. Le nouveau bureau de l�ex�cutif, se basant sur un m�morandum �labor� le 26 mars, compte insuffler une nouvelle dynamique de concertation avec les pouvoirs publics dans le but de d�velopper le secteur du BTPH. Les nombreuses entraves auxquelles sont confront�es les entreprises de r�alisation locales sont autant de facteurs incitatifs � resserrer les rangs. La p�nurie de sable et la flamb�e des prix du ciment sont les plus significatives. Dans une correspondance adress�e au wali, il est fait r�f�rence � une revue � la hausse du premier produit, qui est pass� de 1 500 � 2 200 DA le m3. Le m�me cas concerne le ciment, o� le sac a atteint les 700 DA, alors qu�il co�tait, dans un pass� r�cent, 230 DA. �De plus, il faut signaler l�indisponibilit� de ce produit, qui est distribu� d�une mani�re s�lective. Sans parler des entreprises �trang�res qui ont leur quota, quelle que soit la situation ; quelques privil�gi�s locaux et nationaux vers�s dans la sp�culation et la contrebande tirent �galement leur �pingle du jeu�, nous confie un groupe d�entrepreneurs. Ce cas a eu des r�percussions, selon eux, sur la bonne sant� financi�re de leurs entreprises. �250 soci�t�s pourraient mettre la cl� sous le paillasson et, par voie de cons�quence, mettre � la porte pr�s de 1500 employ�s�, nous dira le pr�sident de l�UGEA. La derni�re d�cision du directeur g�n�ral de l�Office de promotion et de gestion immobili�re a mis de l�huile sur le feu. Il s�agit de l�avis paru, � deux reprises, dans la presse �crite, o� il est exig� �� l�ensemble des entreprises r�alisant des programmes d�habitat avec l�OPGI-Skikda de se conformer aux instructions du ma�tre d�ouvrage et des clauses contractuelles du march�, notamment en mati�re de cl�ture de l�enceinte, qui doit �tre obligatoirement en TN40. Cet avis tient lieu de rappel aux diff�rentes instructions pr�c�demment donn�es dans le cadre de l�organisation mat�rielle des chantiers de r�alisation�. Une instruction qui a sem� le doute dans l�esprit des entrepreneurs. �Normalement, on devrait �tre pay� en contrepartie de l�installation des chantiers et de leur cl�ture, selon le code des march�s qui n�exige pas la mati�re avec laquelle on proc�de � la cl�ture de l�enceinte�, note un des entrepreneurs rencontr�s au si�ge de l�UGEA. Les r�dacteurs du m�morandum mettent en exergue �galement les lenteurs bureaucratiques rencontr�es dans leur contact avec les administrations locales, telles la DUC, la DLEP, l�OPGI, la DTP, l�hydraulique, le CTC et l�APC. Les entraves fonci�res ne sont pas en reste, une s�rie de propositions visant, entre autres, � redynamiser la formule de la promotion immobili�re dans la wilaya, �l�ment incontournable � la crise du logement, a �t� formul�e. �Dans notre cas, l�UGEA recommande de recourir � l�entreprise locale, et invite les entreprises de la plateforme, CP1K, la Somik, RTE, la RTE et la GNL � les solliciter pour les travaux entrant dans leurs capacit�s de r�alisation�, explique-t-on Au pr�sident de la R�publique, il lui est demand� des mesures salutaires. Citons quelques-unes : l�amnistie fiscale pour les PME, la r�vision de certains articles du code des march�s publics, tels la suppression de la caution de bonne ex�cution et sa transformation en caution de garantie, soit 5% pour chaque situation des travaux, l�application du versement de l�avance forfaitaire de 15/% au profit des titulaires des march�s et le r�glement des cr�ances impay�es des entreprises qui d�passent les dizaines de milliards de cts. Gageons que la volont� de l�UGEA soit inscrite dans la dur�e, le secteur du BTPH n�est pas conjoncturel.