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TRANSPORT DE NUIT � ORAN
Au prix fort
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 07 - 2009

Auparavant, les Oranais ou encore les visiteurs de cette ville, qui aspire � se hisser au rang des incontournables p�les touristiques du bassin m�diterran�en � l�instar des grandes m�tropoles, faisaient mille et un calculs avant de d�cider de sortir la nuit, pour se balader sur les boulevards et grandes art�res du centre-ville ou encore pour une promenade-d�tente le long du front de mer, en qu�te de fra�cheur.
Un prestige devenu exclusif aux r�sidents du centre-ville ou pour ceux qui poss�dent des v�hicules. Motif : p�nurie de moyens de transport public. Seulement, cette ann�e, nous assistons � un revirement de la situation. A cause de la complexit� de la circulation routi�re qui �touffe la ville et des fortes chaleurs de l��t�, les transports en commun, en particulier les taxis, se font de plus en plus rares durant la journ�e, et tout particuli�rement lorsque le soleil commence � taper fort, pour les retrouver une fois la nuit tomb�e. Toutefois, durant la nuit chacun impose son tarif ! �C�est la jonction de plusieurs facteurs qui nous emp�chaient (chauffeurs de taxi) de travailler la nuit, alors que c�est l�une des p�riodes les plus opportunes pour faire de l�argent�, sachant que le tarif de nuit (9h du soir-5h du matin) de transport augmente de 50% par rapport � celui appliqu� le jour�, nous explique un jeune chauffeur de taxi, faisant r�f�rence aux risques d�agression et d�accidents de la circulation qui s�aggravent et augmentent durant la nuit. �Actuellement, la circulation �touffante et les heures de pointe qui durent toute la journ�e nous forcent � nous rattraper la nuit�, argumente �galement notre interlocuteur. Celui qui visite la ville d�Oran peut, actuellement, constater la disponibilit� des taxis durant la nuit, notamment les week-ends et cela revient uniquement � l�initiative des taxieurs, qui malgr� les risques, assurent la permanence, bien s�r, dans la plupart des cas, pas en application de la r�glementation mais uniquement �par la force des choses� comme certain pr�f�rent le dire. Qui a dit que le d�sordre qui caract�risait la circulation routi�re � Oran le jour ne peut �tre b�n�fique ? Au contraire, c�est ce d�sordre qui a fait na�tre le travail du soir, selon certains de nos interlocuteurs, chauffeurs de taxi. Consid�r� comme l�un des principaux maillons qui contribuent � la promotion du tourisme, le transport public vit actuellement une sorte d�anarchie. D�s lors, des d�passements sont constat�s dans la corporation des chauffeurs de taxi, qui tout �en ignorant volontairement ou involontairement � la r�gle-mentation, tirent profit de certaines situations pour imposer leur diktat, en exigeant � leurs clients des sommes exorbitantes en contrepartie de leur acheminement vers les destinations souhait�es. Dans ce sillage, M. Kandsi, pr�sident de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens, section taxis, nous a expliqu� que la r�glementation en vigueur est claire � propos de ce volet, sauf qu�elle n�a pas �t� bien m�diatis�e. Selon lui, en se r�f�rant � la r�cente d�cision unilat�rale prise par la direction des transports, �tablie sur la base du nouveau plan de circulation et qui prend en charge l�importante extension de la ville d�Oran, �le calcul de la somme due au client en contrepartie de son transport doit s�effectuer imp�rativement sur la base de la somme affich�e au compteur m�me en dehors de la ville, comme vers la localit� de Mers-El-Kebir, Bir-El-Djir et quelques destinations situ�es au niveau de la commune d'Es-Senia � titre d'exemple�, mais l� aussi, selon le pr�sident de ladite section, la demande introduite par le syndicat dans la perspective de lui communiquer plus de pr�cisions relatives aux destinations concern�es par cette nouvelles mesure est rest�e sans suite. Selon notre interlocuteur, �l��cart du syndicat lors de la prise de ce genre de d�cision par la direction des transport est souvent � l�origine de ce genre d�incompr�hension�. Dans ce contexte, M. Kandsi nous a inform� que sa section a requis l��tablissement d�une liste des communes au niveau desquelles la tarification au compteur est exig�e et en dehors desquelles la n�gociation du prix de la course se fait au forfaitaire, une liste qui devait �tre affich�e par le chauffeur de taxi dans sa voiture, dans l�objectif de mieux mettre le taxieur et le client au courant de leurs droits, malheureusement, une fois de plus, cette mesure est rest�e sans suite. Ainsi, en attendant un meilleur contr�le du transport en commun durant la nuit, si certains clients se plaignent du diktat de certains chauffeurs, d�autres ne s�en soucient gu�re et se montrent satisfaits de pouvoir trouver du transport apr�s une belle balade au centre- ville.
Ben Aziz

Colporteur d�eau douce : un m�tier � la peau dure
La mise en service partielle, mercredi dernier, du projet de transfert d'eau � partir du barrage du Cheliff vers le couloir MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) marque l'�v�nement � Oran o� les regards se tournent, interrogateurs, vers le m�tier controvers� de colporteur d'eau douce, une bien curieuse survivance des temps plus difficiles.
Avec ce projet structurant, les foyers oranais vont recevoir quelque 110 millions de m3 d'eau par an soit, pour se faire une id�e de son importance, environ six mois de consommation pour une grande m�tropole comme Alger. De nombreux foyers oranais disposaient d�j� de l'eau courante � profusion mais continuent encore aujourd'hui, au m�pris du bon sens, de s�approvisionner aupr�s des colporteurs d�eau. Un camion-citerne stationn� dans une ruelle et son conducteur s�affairant, l'�chine courb�e, � remplir des jerrycans de 5, 10 ou 20 litres, dispos�s � la queue leu leu : voil� une sc�ne famili�re depuis des d�cennies, qui donne une image peu reluisante de beaucoup de quartiers de la capitale de l�Ouest et de sa p�riph�rie. Des revendeurs d�eau de source exercent m�me dans des locaux commerciaux dans certaines cit�s, y compris au c�ur de la ville. Des quartiers aliment�s pourtant en permanence en eau courante, � quelques rares exceptions pr�s dues aux al�as d�ordre technique, panne de la pompe ou �clatement d�une conduite notamment, recourent eux aussi aux colporteurs. Si la pr�sence de ces derniers pouvait s�expliquer, par le pass�, c'est-�-dire � une �poque o� le pr�cieux liquide se distinguait par sa raret� ou par son go�t saum�tre, leur pr�sence aujourd�hui suscite, nombre d�interrogations tant la situation s�est nettement am�lior�e dans le domaine de l�approvisionnement en eau potable. Nombre d�habitants justifient le recours au colporteur par le fait que l�eau qu�il propose reste �tr�s douce�, alors que d�autres expliquent qu�ils ont juste pris l�habitude de... l�acheter �dehors�. Des m�nag�res affirment r�server l�eau de robinet uniquement � la vaisselle, la lessive et la douche, pr�f�rant utiliser l�eau douce achet�e au prix fort pour la boire ou pour la pr�paration des repas. �Vous n�avez qu�� appr�cier le go�t de votre caf� quand il est pr�par� avec de l�eau douce�, argumentent-elles. Il y en a, pourtant, qui ne craignent pas de boire l�eau de robinet, rassur�s en cela par les d�clarations de bonnes intentions affich�es par les op�rateurs, visiblement plus respectueux des exigences de qualit�. Cela s'est d�j� traduit par des travaux de r�novation du r�seau d�alimentation en eau potable et de contr�le r�gulier de la qualit� de l'eau distribu�e. Retour aux colporteurs d'eau. Si par le pass� leur client�le assoiff�e �tait motiv�e par l�aspect quantitatif, d� essentiellement � de fr�quentes et intempestives coupures d'eau, aujourd�hui c�est plut�t avec une �confiance tranquille� qu�on les sollicite. Cette assurance est, en v�rit�, confort�e par la r�glementation stricte que sont tenus d�observer les revendeurs d�eau potable, principalement sur le plan de l�hygi�ne pour pr�venir toute maladie � transmission hydrique. Les mesures en question sont d�finies par un d�cret ex�cutif de juillet 2008 fixant les conditions d�approvisionnement en eau destin�e � la consommation humaine par citernes mobiles. Parmi ces conditions qui ont pour objectif d�assurer la protection du consommateur, seuls les revendeurs munis d�une autorisation d�livr�e par l�administration comp�tente de la wilaya ont le droit d�exercer cette activit�. La r�glementation pr�cise �galement que les citernes mobiles utilis�es pour l�exercice de l�activit� doivent, entre autres, disposer d�un rev�tement int�rieur inoxydable et �tre �quip�es d�un clapet anti-retour pour pr�venir tout risque de contamination lors de leur remplissage ou de leur vidange. La l�gislation pr�voit en outre des sanctions � l�encontre des contrevenants qui peuvent �tre frapp�s d�une suspension temporaire de l�autorisation jusqu�� leur mise en conformit� d�ment constat�e par les services comp�tents, ou d�un retrait d�finitif en cas de r�cidive. Au niveau de la seule commune d�Oran, au moins 200 colporteurs sont enregistr�s pour activer dans un cadre l�gal. Selon le responsable du bureau d�hygi�ne communal, aucune infraction majeure n�a �t� relev�e depuis la mise en application du nouveau d�cret qui a permis, a-t-il soulign�, de consolider la pr�vention des maladies � transmission hydrique. Dans ce contexte, a-t-il pr�cis� � l�APS, l�eau distribu�e par les int�ress�s est r�guli�rement contr�l�e au m�me titre que les puits de pr�l�vement tels ceux situ�s � �ha� Bouamama� (ex-Coca), � la sortie sud-ouest de la ville o� la grande majorit� d�entre eux s�approvisionnent. R�put�e pour sa douceur, l�eau de �ha� Bouamama�, quartier appel� aussi El-Hassi en r�f�rence � ses puits, est pris�e par les habitants mais �galement par de nombreux �tablissements commerciaux, les caf�s notamment, qui la r�clament pour fid�liser leurs clients. La diversification des ressources hydriques, � travers les stations de dessalement telle celle de �Kahrama� (Arzew) qui a derni�rement c�l�br� le 100 millioni�me m3 d�eau livr�e, a donn� grande satisfaction aux Oranais. La wilaya aspire aussi � gagner d�finitivement la �bataille de l�eau� avec d�autres r�alisations comme le couloir d�adduction MAO ou la m�ga station de dessalement d'eau de mer de Mers El-Hadjdaj, lesquelles la mettront dans une situation exc�dentaire par rapport � ses besoins, �valu�s � 350 000 m3/jour. En attendant, les colporteurs, eux, ne semblent gu�re inqui�t�s par le progr�s industriel, car convaincus que �rien ne vaut la douceur d�une eau de source naturelle et la bonne saveur du caf� que l�on pr�pare avec�. Comme quoi, le progr�s n'est pas pr�s de sonner le glas de certaines vieilles habitudes qui, manifestement, ont la peau dure.
APS
Une c�r�monie grandiose pour c�l�brer la f�te de la police
Mercredi dernier, � l�occasion de la c�l�bration de la F�te nationale de la police, qui co�ncide avec le 22 juillet de chaque ann�e, une c�r�monie grandiose a �t� organis�e au niveau du si�ge de la s�ret� de wilaya d�Oran. Au cours de cette c�r�monie, 13 policiers tous grades confondus ont �t� honor�s, au m�me titre que deux retrait�s du m�me corps s�curitaire, une femme victime de la trag�die nationale et 21 nouveaux bacheliers, membres de familles de policiers. Par ailleurs, au niveau de la 16e s�ret� urbaine, situ�e au boulevard de l�ALN (front de mer), une journ�e portes ouvertes a �t� tenue dans l�objectif de mettre le public oranais au courant des activit�s des diff�rents services de la police, � savoir la police de l�air et des fronti�res (PAF), la police scientifique, les brigades antistup�fiants, le service d�identit� judiciaire, le service du mat�riel et d��quipements ainsi que du service des t�l�communications.


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