Les cours du baril de p�trole braquent depuis quelques jours sur les 72 dollars, la monnaie am�ricaine marquant un repli et l��conomie mondiale affichant une stabilisation. Hier matin, les prix de l�or noir braquaient sur les 72 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre c�dait 75 cents par rapport � la cl�ture de vendredi, � 72,80 dollars. Au m�me moment, le brut l�ger texan (WTI) pour la m�me �ch�ance c�dait 1,08 dollar � 70,50 dollars sur le New York Mercantile Exchange. A New York, les prix du p�trole avaient bondi � plus de 72 dollars la veille lundi, signant leur troisi�me s�ance d�affili�e sous l�effet d�un affaiblissement marqu� de la monnaie am�ricaine. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude a termin� � 71,58 dollars, en progression de 2,13 dollars par rapport � son cours de cl�ture de vendredi. Il a touch� en s�ance 72,20 dollars, son plus haut niveau depuis fin juin, et accumule un gain de plus de huit dollars sur les trois derni�res s�ances. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,53 dollar par rapport � la cl�ture de vendredi, � 73,23 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Il a touch� lundi un plus haut depuis le 15 octobre � 73,75 dollars. Selon les analystes, la baisse du dollar (l�euro s��changeant � 1,44 dollar) stimule l�attractivit� vers les mati�res premi�res dont le p�trole pour les investisseurs munis d�autres devises. Le recul de la monnaie am�ricaine a �t� motiv� en grande partie par des indicateurs meilleurs que pr�vu portant sur l'activit� industrielle quoique en baisse aux Etats-Unis, en zone euro et en Chine avec une production manufacturi�re en hausse. Ce qui constitue �galement un facteur de hausse pour le p�trole. Les stocks de produits p�troliers restent � des niveaux historiquement hauts aux Etats-Unis, mais le march� s'appuie sur les signes de stabilisation de l'�conomie mondiale pour anticiper une reprise de la demande. Autre facteur soutenant la hausse des cours, la d�claration de l'�conomiste en chef de l'Agence internationale de l'�nergie (AIE), Fatih Birol, mettant en garde contre une ��ventuelle crise �nerg�tique� qui viendrait menacer la reprise �conomique