L�affaire du licenciement massif de pas moins de trente-cinq travailleurs et de trois membres de la section syndicale par le g�rant de l�unit� de mise en bouteille d�eau min�rale Ifri, le mois d�ao�t dernier, a suscit� une vive r�action de la section de la LADDH de B�ja�a. Dans un communiqu� rendu public, la section locale de la LADDH de B�ja�a a r�clam� la d�signation d�une commission d�enqu�te pour faire �toute la lumi�re� sur cette affaire de licenciement des 35 ouvriers et des 3 syndicalistes par le g�rant du groupe Ifri qui a �galement intent� une action en justice � l�encontre d�un groupe d�ouvriers pour avoir enclench� un mouvement de protestation exigeant �l�am�lioration de leurs conditions de travail�. �Le dialogue est le seul moyen pour le r�glement des conflits�, note la section de la LADDH de B�ja�a dans son communiqu� tout en consid�rant qu��il est de la responsabilit� de l�Etat de prendre toutes les mesures ad�quates � m�me de s�assurer que les autorit�s comp�tentes prot�gent les travailleurs, individuellement et collectivement, de toute action arbitraire dans le cadre de l�exercice l�gitime de leurs droits consacr�s par la Constitution�. Il convient de rappeler qu�un groupe important compos� de trente-cinq travailleurs et trois syndicalistes de l�unit� de mise en bouteille d�eau min�rale d�Ouzellagu�ne (B�ja�a) ont, � la fin du mois d�ao�t dernier, fait l�objet d�une d�cision de licenciement sign�e par le g�rant de l�entreprise tandis qu�un quatri�me syndicaliste a �t� suspendu �jusqu�� nouvel ordre�. Entre autres reproches retenus et signifi�s sur les d�cisions de licenciement �la participation � un arr�t de travail en violation des dispositions l�gales� en rapport au mouvement de protestation qui a secou� l�entreprise Ifri du 1er au 4 ao�t 2009. Pour les syndicalistes de l�entreprise, �cette d�cision de fin de fonction est en violation de la loi 90/11 du 02 avril 1990 dans son article 113 et de la loi 90/14 du 2 juin 1990�.