La Direction des mines et de l�industrie de la wilaya de Tizi-ouzou compte incessamment mettre en adjudication de bonnes parcelles du massif forestier d�Amjoudh dans la commune de Ma�tkas pour exploitation en vue de l�extraction du tuf. Pour ce faire, plusieurs partenaires ont �t� saisis pour donner leur avis sur ce projet. Les for�ts, l�environnement, les services agricoles, l�hydraulique, les travaux publics, la da�ra et l�APC de Ma�tkas devront tous se prononcer sur cette perspective de r�aliser une industrie d�exploitation de tuf (concr�tions calcaires utiles particuli�rement dans le secteur des travaux publics). Une r�union est ainsi pr�vue sous peu entre tous ces organismes en vue de d�gager des m�canismes � m�me d�attirer d��ventuels investisseurs d�sirant mettre le paquet dans ce domaine. Il faut souligner que la wilaya de Tizi-Ouzou compte �norm�ment de gisements de tuf, mais tous inexploit�s jusque-l�. Le massif forestier d�Amdjoudh dans la commune de Ma�tkas reste le plus important et compte des centaines d�hectares qui s��talent jusqu�aux limites territoriales de la commune de Tizi-Ouzou. Une belle opportunit� donc pour la cr�ation de richesses, et, par ricochet, d�emplois pour cette commune qui ne poss�de, h�las, aucune autre petite ou moyenne industrie. Amayas idir Les parias du dispositif d�insertion Ils sont 25, des jeunes filles en majorit�, recrut�s dans le cadre du dispositif d�insertion des jeunes, au tribunal de Tizi-Ouzou cess�s, le 5 d�cembre, �avant l�expiration de leurs contrats sans motif ni notification officielle�. Outr�s par ce renvoi qu�ils jugent arbitraire, ils ont fait le tour des bureaux de presse de Tizi-Ouzou pour crier leur d�tresse de parias du dispositif d�insertion. Ils sont requis toute la semaine y compris le vendredi en cas de besoin pour un minable salaire de 2000 � 7000 DA, consol�s par �les promesses d�int�gration du minist�re du Travail, celui de la Solidarit� nationale et celui de la Justice �relev�es dans leurs d�clarations publiques publi�es dans la presse. Poussant l�absurde logique de leur situation � son terme, ils n�auraient pas vu, nous disent-ils, d�objection � leur cessation si leurs contrats �taient arriv�s � expiration et si les autorit�s judiciaires n�avaient pas de surcro�t refus� de leur signifier le renvoi par �crit r�clam� par la DAS, leur employeur officiel pour suite � donner. Or, les contrats sont toujours en cours de validit� jusqu�au mois mai de l�ann�e en cours pour certains, et jusqu�en janvier 2011 ou entre ces deux �ch�ances pour d�autres. Ce sont des licenci�s, des dipl�m�s et des 3e AS engag�s dans le cadre de l�emploi de jeunes, du pr�-emploi et du filet social, avec initialement des contrats de six mois puis d�une ann�e renouvelable et qui semblent avoir donn� satisfaction au vu de l�anciennet� cumul�e allant de 3 � 7 ans. Leur renvoi leur para�t d�autant plus injuste qu�il intervient � la veille d�un concours de recrutement auquel ils ne seraient admis parmi les postulants. Ils seraient 60 au si�ge de la cour et quelque 200 dans l�ensemble des instances judiciaires de la wilaya qui, selon nos interlocuteurs, seraient sur le point d��tre vir�s de la m�me fa�on sans �gard ni consid�ration pour leur d�vouement et les services rendus � l�administration de la justice. N�ayant pas re�u de r�ponse satisfaisante du procureur pr�s du tribunal de Tizi qui ne ferait qu'appliquer les instructions de sa hi�rarchie et n�ayant pas obtenu l�audience aupr�s du procureur g�n�ral, sollicit�, ils ont eu recours � la presse, l�unique voie qui s�offre � eux pour crier � l�injustice. Leur tourn�e group�e est ponctu�e par une d�claration sign�e par 17 d�entre eux pr�sents lors de cette vir�e protestataire. B. T. DRA�-EL-MIZAN Glissement de terrain au village Ma�mar C�est une v�ritable psychose que vivent les villageois de Ma�mar, situ� � une dizaine de kilom�tres au nord de Dra�-El- Mizan. En effet, le chemin communal menant aux douars Ighil Bourthane et Ihadjam�ne conna�t des fissures importantes, semblables � celles provoqu�es par les s�ismes. Quelques-unes sont larges d�une cinquantaine de centim�tres et profondes d�environ trois m�tres s��talant sur des centaines de m�tres. Ce ph�nom�ne naturel a fait qu�un glissement de terrain s�est produit en mena�ant les habitations du contrebas et de la cit� longeant la RN25. Beaucoup de villageois ont peur pour leur vie et celle de leurs enfants au point o� certains d�entre eux nous ont avou� qu�ils ne ferment pas l��il de la nuit depuis samedi dernier. Une habitation, situ�e pas loin du lieu de la catastrophe, est m�me fissur�e. La fissure ne cesse de s��largir de jour en jour, nous dit-on. Les autorit�s locales, la Protection civile et la subdivision des travaux publics se sont d�plac�es sur les lieux et un constat a �t� fait. Cependant, une source nous a avou� que les moyens de la commune ne permettent pas de faire face � cette catastrophe et que le premier responsable de la wilaya a �t� inform� de la gravit� de la situation. Effectivement, peu de temps apr�s, une d�l�gation conduite par M. Sa�d Abbes, directeur de l�hydraulique de Tizi- Ouzou, est arriv�e sur les lieux pour constater de visu l�ampleur de cette catastrophe et �tudier les moyens n�cessaires et ad�quats pour y faire face. �Ceci est une urgence car les services m�t�orologiques annoncent un temps pluvieux pour les jours � venir : les eaux pluviales aggraveront la situation en emportant des tonnes de terre, entrepos�es en amont, jusqu�� la RN 25�, nous dit un habitant du village. Slimane S. A�N-ZAOU�A L�installation de l�ex�cutif communal tarde � voir le jour La population de la commune de A�n-Zaou�a dans la da�ra de Dra�-El-Mizan est toujours dans l�expectative apr�s plus de deux mois de la dissolution de l�ancien ex�cutif communal. Le FFS et le FLN (avec quatre si�ges chacun) sont en pourparlers afin d�installer un nouvel ex�cutif. Il reste que celui-ci tarde � voir le jour malgr� l�urgence qui s�impose. En effet, il y a risque de blocage lorsqu�on sait que le d�but d�une nouvelle ann�e est d�j� l� et que les PCD approchent � pas de g�ant. L�ouverture du nouvel exercice de l�ann�e en cours frappe � la porte et cela risquerait de compromettre, en cas de blocage, le d�veloppement de la commune. Il semblerait que les �lus du FLN veulent faire un partage �gal de si�ges avec leurs homologues du FFS dans la composante de la nouvelle assembl�e, en tout cas c�est ce qui se fait entendre �� et l�. Pour rappel, avant sa dissolution, l�ex�cutif de la municipalit� de A�n-Zaou�a a fonctionn� avec quatre �lus du Front des forces socialistes et un �lu du RCD avant qu�il ne soit mis � l��cart derni�rement.