Encore une fois, les commer�ants install�s par les pouvoirs publics � Blass El-Khadem se trouvent sous la menace d�expulsion, suite aux protestations des propri�taires des grands magasins du Derb qui d�non�aient un commerce jug� illicite. Pour ne pas priver ces jeunes de leur unique gagne-pain, les responsables locaux les ont transf�r�s vers la grande place Bachir-Ibrahimi. Depuis, ils sont plus de 50 commer�ants � activer en toute l�galit�. Cette solution rel�ve du provisoire qui dure depuis 7 ans. Aujourd�hui, ils ont �t� somm�s de quitter les lieux par le pr�sident de l�APC. Pour faire face � cette nouvelle menace d�expulsion, les commer�ants se sont concert�s avec les repr�sentants de l�APC et de la chambre de commerce pour une solution qui prend en consid�ration les devoirs des uns et les obligations de autres, car, faut-il le rappeler, ces 55 commer�ants recens�s ont toujours r�clam� une solution d�finitive pour la stabilit� de leur activit� tout en respectant le cadre l�gal du commerce. Cependant, cette d�localisation n�est pas accept�e par les concern�s qui consid�rent cela comme une chasse � l�homme qui n�en finit pas. Le repr�sentant de ces commer�ants rejettent fermement la proposition faite par le maire qui leur a d�sign� un endroit dans un autre quartier de Sidi-Lahcen, un lieu isol� et qui n�attire aucune client�le. Ce bras de fer risque d�envenimer une situation qui n�inspire pas � l�optimisme. Rencontr� sur les lieux, un commer�ant de 80 ans nous fait part de toute sa d�tresse et d�nonce le comportements arrogants du pr�sident de l�APC de Tlemcen. Ce vieillard d�nonce une certaine pers�cution � son �gard, et pour cause, les travailleurs de la commune charg�s de tailler les platanes menacent directement son local avec les chutes de branches. D�autres jeunes commer�ants se montrent plus fermes et d�clarent ne jamais quitter les lieux en mena�ant de recouvrir une gr�ve illimit�e de la faim. A noter que ces jeunes qui sont l� depuis 7 ans, �g�s entre 19 et 20 ans, ont des familles � nourrir. Ils ne disposent d�aucune autre ressource pour survivre. Les priver de leur activit�, c�est leur montrer le chemin de la d�linquance. Au moment o� l�Etat cherche � juguler le ch�mage, notamment des jeunes, certains �lus sont loin de suivre le rythme impos� par la nouvelle donne socio�conomique.