C�est une situation dramatique que vit l��cole depuis plus d�une semaine, avec une gr�ve qui se prolonge en d�pit d�une d�cision de justice qui a ordonn� son arr�t. Le Cnapest et l�Unpef, pour leur part, disent que la balle est dans le camp de la tutelle. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les deux syndicats initiateurs du mouvement de protestation, le Cnapest et l�Unpef, affirment qu�ils n�ont re�u aucune notification de cette d�cision de justice et qu�ils ont, en cons�quence, opt� pour la poursuite du d�brayage Ils ont ainsi, depuis hier, reconduit leur gr�ve pour une semaine. Cette d�cision intervient au moment o� les parents d��l�ves s�alarment devant la menace d�une ann�e blanche qui r�sultera in�vitablement d�un retard important dans les cours. Ceci d�autant plus qu�une gr�ve a d�j� paralys� les �tablissements pendant pr�s de 21 jours en novembre dernier. La r�cup�ration des heures de cours perdues s�est faite par le biais de le�ons de rattrapage, alors que les vacances de 4 jours pr�vus au mois de f�vrier dernier ont �t� annul�es. La F�d�ration des associations de parents d��l�ves s�est exprim�e avant-hier, � travers un communiqu�, pour d�noncer la poursuite de la gr�ve et imputer aux deux syndicats la responsabilit� du devenir des �l�ves priv�s de cours et menac�s d�une ann�e blanche. Le Cnapest et l�Unpef maintiennent le bras de fer avec la tutelle et campent sur leur position, en conditionnant l�arr�t de la protesta par la prise en charge de l�ensemble des revendications. �Nous n�avons pas �t� saisis par la justice concernant l�arr�t de la gr�ve. Le minist�re de l�Education a recours aux tribunaux et ce n�est pas la solution � adopter. Cette d�marche n�aboutira pas � la stabilisation du secteur. Nous pouvons interrompre la gr�ve suite � une d�cision de justice et reprendre une autre action par la suite�, a d�clar� M. Nouar, secr�taire g�n�ral du Cnapest. Et d�ajouter : �Les probl�mes que nous posons sont objectifs, les solutions doivent l��tre aussi. Nos revendications sont justes et l�gitimes.� Concernant la condamnation du mouvement de protestation par la F�d�ration des associations de parents d��l�ves, le syndicaliste a pr�cis� que les enseignants �uvrent pour le bien des �l�ves et que les parents doivent plut�t orienter leurs reproches vers la vraie source du probl�me. �Ce sont nos �l�ves aussi, mais ils doivent �tudier dans de bonnes conditions. Nous souhaitons, par ailleurs, aller vers une d�ontologie du m�tier d�enseignant. Nous nous entendrons, � cet effet, sur les comportements que doit adopter l��ducateur�, a, par ailleurs, expliqu� M. Nouar.