La crise du début de saison, qui s'était poursuivie jusqu'à la fin du mois d'octobre, semble désormais bien loin. Il y a encore quelques semaines, personne n'aurait sans doute osé parier sur un tel succès du Real Madrid, face à un rival local et concurrent direct, qui plus est hors de ses bases. Pourtant, ce samedi, en match décalé de la 23e journée de Liga, les Merengues ont empoché un succès incontestable, face à Antoine Griezmann et consorts (1-3), se réappropriant au passage la deuxième place du classement. La crise du début de saison, qui s'était poursuivie jusqu'à la fin du mois d'octobre, semble désormais bien loin pour les champions d'Europe en titre. Car la confiance s'est visiblement installée dans les rangs madrilènes, ceux du Real, là où dans le camps des Colchoneros, c'est bien plus compliqué actuellement, en atteste cette deuxième défaite de rang concédée en championnat, après avoir chuté sur le terrain du Betis (1-0). L'équipe de Santiago Solari enchaîne, elle, un cinquième succès de rang en Liga, et semble retrouver un niveau de jeu plus conforme à ses ambitions, au moment où la Ligue des champions réapparaît au calendrier, puisque mercredi soir, en huitième de finale aller de C1, les pensionnaires du Santiago-Bernabéu rendront visite à l'Ajax Amsterdam. L'Atlético de Madrid n'a finalement eu que de rares opportunités de se faire respecter devant ses socios. En premier période, Karim Benzema ou Vinicius Jr ont ainsi, été des poisons permanents pour les Diego Godin et autre Santiago Arias, alors que Lucas Vazquez n'a, lui, pas limité ses efforts des deux côtés du terrain. Mais c'est Casemiro qui frappe le premier (1-0, 16e), d'un splendide ciseau retourné. Paradoxalement, c'est en contre que les Colchoneros répondent, et c'est Antoine Griezmann qui réveille le Wanda Metropolitano, en glissant le cuir entre les jambes de Thibaut Courtois. Le Real laisse un peu passer l'orage, et l'explosivité de Vinicius Jr, préféré à Gareth Bale, permet à Sergio Ramos de tirer avec succès un penalty avant le repos (1-2, 42e). Le deuxième acte sera moins spectaculaire au niveau du jeu, mais tout aussi intense en termes d'engagement. Les cartons jaunes pleuvent, Thomas Partey ira même jusqu'à se faire expulser (80e), quelques minutes après une banderille chirurgicale placée par le nouvel entrant Gareth Bale (1-3, 74e). Rien ne pouvait arrêter Raphaël Varane et ses coéquipiers, ce samedi.