Les «Gilets jaunes» sont descendus de nouveau dans la rue, hier, après avoir défilé la veille dans plusieurs villes de France. Cette date marque, en effet, l'anniversaire exact du début de la mobilisation. Les «gilets jaunes» ont fêté, hier, le troisième mois de contestation, tandis qu'un débat est lancé sur la continuité du mouvement. Les «Gilets jaunes» sont descendus de nouveau dans la rue, samedi, après avoir défilé la veille dans plusieurs villes de France. Cette date marque, en effet, l'anniversaire exact du début de la mobilisation. Des milliers de «Gilets jaunes» ont manifesté samedi dans la capitale, mais la mobilisation ne s'essouffle pas pour tout le week-end. Hier, date marquant les trois mois de la mobilisation en France, les manifestants se sont réuni de nouveau, afin de montrer qu'ils sont toujours mobilisés. Un rassemblement a eu lieu à partir de 11h au niveau de l'Arc de Triomphe, précédant la manifestation qui devrait s'élancer à 13 heures. Le cortège déclaré en préfecture, se dirigera vers le Champ de Mars, en passant par le siège du Medef, le mur de la Paix et le ministère du Travail, rue Grenelle. Des manifestants devraient notamment, se rejoindre place de la République, où plusieurs rassemblements statiques, entre 14 et 18 heures, entre 16 et 20 heures, et enfin entre 18 et 22 heures ont été déclarés. La manifestation d'hier avance dans le calme à Paris, après être partie des Champs-Elysées, écrivent des médias. Un sondage publié par le JDD affirme que la majorité des Français veulent la fin du mouvement des «Gilets jaunes». Escortés au devant du cortège par les forces de l'ordre, les manifestants redescendent peu à peu vers la sortie des Champs-Elysées. Le mouvement des «gilets jaunes» lancé le 17 novembre dénonce le pouvoir d'achat et les taxes. Le président français a appelé au calme, et prononcé un discours qui n'a pas convaincu les «gilets jaunes». Il a lancé le grand débat national auquel participe le gouvernement, pour convaincre les «gilets jaunes» de renoncer à la contestation. Le grand débat national lancé par le président de la République et le gouvernement est d'ores et déjà un succès pour ses organisateurs. Peu importe la mobilisation hebdomadaire des «Gilets jaunes». Non, selon le gouvernement et la secrétaire d'Etat auprès de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, qui s'exprimait sur BFM TV le 15 février, les 6.000 réunions locales et les 860.000 contributions en ligne sur le site, montrent qu'il y aurait un engouement autour du grand débat, écrit RT. La plate-forme en ligne créée par le gouvernement, permet à n'importe quel citoyen de répondre aux questionnaires, et de déposer des contributions sur quatre thèmes : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, et l'organisation de l'Etat et des services publics. Un simple courriel suffit pour effectuer ces démarches. Le grand débat national n'a, cependant, pas obtenu l'adhésion de la majorité des français. Ceux-ci réclament aujourd'hui que les «gilets jaunes» renoncent à la contestation.