Ahmed Saber a été l'un des premiers chanteurs engagés de l'Algérie. Dès les premières années de l'indépendance, le jeune chanteur, qui a quitté le lycée après la terminale, ce qui était une exception à l'époque pour les algériens colonisés, travaillait comme écrivain public à Oran, avant de se faire connaître par ses grands succès. Dans El Khedma et Yal Khayene, il dénonçait déjà le piston, le nepotisme et les cadres de l'Etat qui détournaient déjà l'argent du peuple. Son engagement lui a valu l'interdiction de diffusion à la radio et la télévision de toutes ses chansons.