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Pour éviter un blocage des institutions.. Les cinq scénarios du Pr Mebtoul
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 03 - 2019

Au lendemain du rejet par la rue des propositions du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, pour aller vers une période de transition, le Professeur Abderrahmane Mebtoul énumère cinq scénarios possibles pour éviter un blocage des institutions. Les Algériens sont sortis par millions dans la rue, depuis le 22 février dernier, pour revendiquer le départ de Bouteflika et du système. Il s'agit, selon le Professeur Abderrahmane Mebtoul, d'événements qui doivent être médités très profondément par le pouvoir et les acteurs de l'opposition, pour aspirer à bien comprendre et répondre aux revendications de la jeunesse algérienne. Pour éviter le risque de blocage institutionnel, le spécialiste en questions économiques et stratégiques, Mebtoul, relève cinq scénarios possibles dont il tient à observer qu'ils «ne demandent pas de solutions juridiques».
Interrogé hier par l'émission l'Invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio Algérienne, il a d'abord expliqué que de 1963 à 2016, les différentes constitutions ont été «rarement appliquées». «Nous avons assisté à des suspensions de Constitutions de 1965 à 1975, raison pour laquelle il faut éviter le juridisme, la crise étant avant tout politique», a-t-il estimé. Présentant son premier scénario, il a noté que celui-ci favoriserait l'institution d'un «Etat d'exception», ce qui n'est pas souhaitable de son point de vue. «Sauf crise majeure visant à préserver l'unité de l'ANP et des services de sécurité», a-t-il souligné. La symbiose de l'Armée avec le peuple algérien, selon l'ANP dans le dernier numéro de la revue El Djeïch, pourrait contribuer à éviter les «drames des années passées», selon Mebtoul. Le second scénario qu'il énonce, consisterait à aller vers l'élection présidentielle. Après la démission de l'actuel chef de l'Etat, le président du Sénat étant chargé de la transition, après analyse de tous les impacts de cette option et en privilégiant la sécurité nationale.
Pour ce qui concerne le troisième scénario, Mebtoul a fait appel à l'application de l'article 102 de la Constitution, qui relève exclusivement des prérogatives du Conseil constitutionnel, pour donner le pouvoir au président du Sénat d'organiser cette élection. Pour ce qui a trait au quatrième scénario, l'invité de la rédaction met en avant le report de l'élection qui doit être fixée à une date précise, «ne dépassant pas une année», avec une période de transition et la promesse de l'actuel Président de ne pas briguer un cinquième mandat.
Ce dernier, a-t-il indiqué, doit être entouré d'un Comité des sages, composé au maximum de 10 personnes «non partisanes, émanant de la société (…) qui étaient dans la rue», ainsi que d'une instance de surveillance de l'élection, composée de divers partis de la société civile, le ministère de l'Intérieur se chargeant des seuls aspects logistiques, l'objectif étant d'aller vers une élections libre et transparente. Après le départ de l'ancien président, l'intervenant met en avant la constitution d'un gouvernement de technocrates, avec la mise sur la table de toutes les revendications populaires, «afin de réaliser la transition politique et économique». En conclusion, il appartiendra au nouveau Président de réviser la Constitution, de dissoudre les assemblées élues et de s'attacher à entreprendre la transition démocratique.
Mebtoul a, par la suite, souligné la nécessité de «préserver les intérêts suprêmes du pays : sécurité et développement économique». Selon lui, pour réussir la transition politique, il faut un dialogue productif entre le pouvoir, l'opposition et la rue. Il faudrait également savoir intégrer les forces conservatrices dans celles réformatrices dans la trajectoire réformiste. Les deux parties doivent arriver à des compromis pour sortir de cette crise. Le Pr Mebtoul a, notamment, mis le pouvoir devant ses responsabilités, lui qui, selon lui, n'a pas su dialoguer et communiquer avec cette jeunesse. «Nous avons vu qu'au départ de ces évènements, les slogans du 22 février étaient non au 5e mandat, la semaine d'après c'était non à un 5e mandat et une mutation du système, mais la troisième semaine, les slogans ont été plus radicaux, visant le départ du système», a-t-il expliqué. Pour Mebtoul, il est impératif de dialoguer avec la population, pour éviter également la manipulation de la rue et la décomposition de la société.


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