Cette situation fait que la JSK est le grand perdant de cette 24e journée. En s'inclinant dimanche (1-0) chez l'O Médéa, la JSK a quasiment mis une croix sur ses chances de jouer le titre et ce, à six journées de la fin du championnat. Pire encore, la JSK pourrait même voir sa place de dauphin lui échapper face à la menace de pas moins de trois équipes à savoir le PAC, l'ESS et le MCA. En effet, la JSK qui compte un point d'avance sur le PAC, quatre sur l'ESS et cinq sur le MCA, n'est pas à l'abri, d'autant plus que le PAC compte un match en moins et le MCA deux autres rencontres en retard. C'est pour dire qu'en cas de victoire du PAC face au NAHD, la JSK sera reléguée à la troisième place à l'issue de cette 24e journée et pourrait même être dépassée par le MCA qui compte deux matchs en moins. Cette situation fait que la JSK est le grand perdant de cette 24e journée elle qui espérait pourtant revenir de Médéa avec les trois points de la victoire non pas pour conforter sa place de dauphin mais aussi et surtout titiller le leader usmite en réduisant l'écart à deux points seulement. Au-delà de tout ce qui s'est dit autour du match d'avant-hier, notamment à propos de l'arbitrage de M. Boukouassa, accusé par la JSK d'avoir sifflé un penalty litigieux en faveur de l'OM dans le temps additionnel, il faut dire que rares sont ceux qui s'attendaient à ce que la JSK perde face à un adversaire qui n'a pas gagné chez lui depuis cinq matchs de suite. Mellal crie au scandale Dans une rencontre qui s'est jouée à huis clos et face à une équipe de l'OM constituée en majorité de jeunes espoirs, les poulains de Franck Dumas ont livré une première mi-temps catastrophique où ils ne se sont procurés qu'une seule occasion avant de se rebiffer quelque peu en deuxième mi-temps sans pour autant parvenir à concrétiser les rares occasions créées. Et comme les joueurs de la JSK ont fait preuve, encore une fois, d'une inefficacité offensive criante, voila que l'arbitre Boukouassa siffle un penalty qui a permis aux locaux de remporter une victoire inespérée dans le temps additionnel. Une réalisation qui a mis KO les joueurs, le staff technique et la direction de la JSK à sa tête son président Chérif Mellal qui n'a pas mâché ses mots à la fin de la partie accusant ouvertement l'arbitre Boukouassa d'avoir faussé, selon ses dires, le résultat de la rencontre. «Nous allons dénoncer cette mascarade. Ce qui s'est passé aujourd'hui est scandaleux. L'arbitre Boukouassa n'a pas été correct. Il a cédé à la pression des dirigeants de l'OM et accordé un penalty imaginaire dans les arrêts de jeu. Pire encore, l'arbitre ne nous a même pas accordé le droit de faire des réserves comme cela est stipulé dans les règlements de la FAF. Un seul délégué pour un match aussi important que celui d'aujourd'hui résume tout. Je ne vais pas me taire et si la FAF ne réagira pas je dénoncerai ce scandale devant la FIFA», dira, entre autres, Chérif Mellal. Il faut dire que le président de la JSK nous a habitués à ces sorties fracassantes chaque fois que son club est en difficulté. Cette fois, elles sont diffcilement justifiables.