Il s'agit d'un projet à caractère régional, qui devrait permettre à quelques 200 adhérents d'en bénéficier une fois mis en service. Le projet de réalisation du centre de rééducation fonctionnelle spécifique pour les personnes atteintes de la Sclérose en Plaque (SEP) est toujours en souffrance, et l'association El Michkat interpellent les autorités locales, pour le prendre en charge. Selon la présidente de l'association Mme. Assia Zaïdi, qui a organisé hier une assemblée générale avec ses adhérents, au centre d'orientation et divertissement scientifique, il s'agit d'un projet à caractère régional, qui devrait permettre à quelques 200 adhérents d'en bénéficier une fois mis en service. L'association a œuvré, selon la présidente, pour l'acquisition du terrain appartenant à l'APC de Sidi Bel-Abbès, qui devrait par le biais d'une procédure administrative, être cédé à la Direction de l'action sociale (DAS) afin de permettre à l'association de lancer le projet, une démarche qui traîne dans les tiroirs depuis l'an 2016, dira notre interlocutrice. Cette association regroupe plusieurs personnes qui adhèrent des villes de la région Ouest, à savoir Saïda, Bayadh, Mecheria, Aïn Témouchent, Tiaret et autres «et notre objectif de créer une telle structure, est de faciliter aux sclérosés en plaque de se faire soigner dans un centre spécifique, car la rééducation fonctionnelle aide beaucoup les malades à lutter contre les risques des poussées qui provoquent souvent la paralysie totale du malade», a-t-on expliqué. Au niveau du service de rééducation du CHU docteur Hassani de Sidi Bel-Abbès, docteur Aboura Hadjer prend en charge une cinquantaine de malades, à qui elle assure des séances régulières de rééducation spécifiques, à l'aide d'un matériel isocinétique qu'utilise les athlètes de performance pour freiner la progression de la maladie qui touche particulièrement les muscles, en administrant l'injection «Toxine», un traitement pour tester la capacité du malade à pouvoir supporter ces séances ou pas. En s'adressant aux adhérents présents, Docteur Aboura a tenu à expliquer aux présents les conséquences de cette lourde pathologie, qui nécessite des séances de rééducations régulières pour les aider à garder leur équilibre, et freiner l'évolution de cette maladie qui attaque le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière. D'après quelques témoignages des présents, les séances de rééducations et de bagnothérapie étaient fructueuses pour plusieurs malades, qui ont pu reprendre leur force et à travers des aides techniques comme la canne, pour faire quelques pas et garder leur équilibre, alors qu'ils étaient incapables de bouger de leur lit. Pour rappel, ladite association a réussi à acquérir des conventions avec des cabinets médicaux privés, pour bénéficier des réductions sur les prix de l'imagerie médicale surtout le scanner et l'IRM très essentielle pour suivre de près l'évolution de la maladie de chaque cas à part, ainsi que les bilans sanguins, en vue de venir en aide aux personnes démunies n'ayant pas les moyens financiers de se faire soigner régulièrement.