Devant une situation on ne peut plus intenable, les habitants de la région d'Azeffoun exigent une commission d'enquête afin qu'elle constate l'état dans lequel est «assigné» cet EPH. Après avoir été reconnu comme un fleuron du secteur de la santé à ses débuts, l'EPH d'Azeffoun, qui a vu le jour en 2012 et qui s'est vu jouir d'une bonne aura dans la wilaya de Tizi Ouzou, voilà que cet établissement hospitalier se retrouve dans une situation qui va de mal en pis vu l'état désastreux qui le caractérise aujourd'hui. Selon les dernières nouvelles, cet EPH va perdre l'un de ses plus grands chirurgiens qui refuse de travailler dans un établissement complètement dégradé, alors que la plupart des médecins généralistes ont déposé leurs démissions. Le personnel du service maternité refuse aussi de travailler dans des conditions catastrophiques et a, apparemment, entamé un mouvement de grève ce mardi. Devant cette situation on ne peut plus intenable, les habitants de la région d'Azeffoun exigent une commission d'enquête afin qu'elle constate l'état dans lequel est «assigné» cet EPH, une action qui s'avère plus que nécessaire afin de déceler les motifs de sa mise en berne. Rappelons que le mal ne date pas d'aujourd'hui, puisque cet état des lieux perdure depuis plusieurs mois, et le 24 mars dernier une marche pacifique a été organisée dans la ville d'Azeffoun où les citoyens sont partis en procession vers cet hôpital afin de crier contre sa mauvaise gestion. Ce fut le premier acte «contre l'incompétence, la mauvaise gestion de cet et la dégradation des qualités des services», disaient les citoyens, qui ont promis d'autres initiatives dans un avenir proche pour sauver leur EPH. Et suite aux problèmes qui s'accumulent au niveau de cet établissement, la population de la commune a déclaré récemment qu'elle se préparait à organiser une grève générale dans les jours à venir, suivie d'une grande marche pour demander le départ de la directrice et ouvrir une enquête approfondie sur la mauvaise gestion de cet hôpital. Une mauvaise gestion qui est aussi ostensible dans la gestion du service d'hémodialyse de cet établissement hospitalier de cette ville d'Azeffoun (à 63 km au nord-est du chef-lieu), puisque les citoyens dénoncent le manque flagrant de néphrologues «au su et au vu des responsables de cet établissement hospitalier». Les insuffisants rénaux remettent en cause le manque de médecins spécialistes, puisque d'après eux, le personnel médical existant est inférieur au nombre de malades examinés au niveau de cet hôpital qui couvre l'ensemble des localités limitrophes d'Azeffoun, comme Ait Chaffaa, Fréha, Timizart, Aghribs… En définitive, et vu l'état des lieux qui caractérise cet établissement hospitalier, et face à une situation alarmante et ses multiples conséquences sur la situation du personnel médical, paramédical, administratif et le corps commun ainsi que la prise en charge des malades, la population d'Azeffoun se déclare refusant «de se résigner et d'assister impuissante à la syncope qui menace cet établissement» et le devenir de cet EPH.