Dix sept(17) personnes ont été arrêtées, récemment, par les services de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Fouka (Tipasa) pour leur implication dans des actes de "troubles à l'ordre public et propagation de la terreur au sein de la population", apprend-on mardi auprès de la Sûreté de wilaya. A l'exception d'un mineur cité en comparution, ces individus ont été placés en détention préventive, par le procureur de la République près le tribunal de Koléa, pour les chefs d'inculpation de "constitution d'une association de malfaiteurs", "rixe avec armes blanches sur la voie publique", "possession d'armes blanches prohibées", et "agression sur les forces de l'ordre dans l'exercice de leur mission avec destruction volontaire de bien public (un véhicule de la police)". Selon les faits rapportés par la police, une famille de la cité populaire "Ben Azouz" du centre ville de Fouka, où cette bande avait ses quartiers et semait la terreur parmi la population, a sollicité l'intervention de la police, le 19 octobre dernier, afin de mettre un terme à une rixe, durant laquelle des jeunes avaient recours à des armes blanches, des chiens, et des bombes lacrymogènes. Les échauffourées qui avaient pris de l'extension entre des bandes rivales du quartier, avaient amené la police à procéder à la fouille de certaines maisons, sur ordre du procureur de la République. Suite à quoi furent découverts 3 chiens (pitbull), 42 bouteilles préparées pour en faire des cocktails Molotov, et deux bidons d'essence, selon les informations fournies par la même source. Selon les explications fournies par la Sûreté de wilaya, les affrontements ont été déclenchés par une dispute entre trois individus avant de dégénérer en règlements de comptes, après que chacun ait fait appel à ses connaissances. Interrogés par L'APS, des habitants du quartier "Ben Azouz ", longtemps victimes des agissements de ces bandes, ont exprimé leur "profond soulagement" suite à l'arrestation de ces individus. Un père de famille, natif de ce quartier, s'est fait l'écho du soulagement de tous les habitants de la cité, "qui a été débarrassée ", a t-il dit, de ces "délinquants qui ont terni la réputation de ce vieux quartier, qui fut le berceau de médecins, architectes et professeurs universitaires" a t-il souligné. "Ces délinquants nous ont fait vivre de véritables nuits d'horreur", a observé un autre citoyen.