Les travailleurs du groupe média Temps Nouveaux qui comprend les chaînes de télévision Dzair TV et Dzair News et les journaux Le Temps d'Algérie et Wakt El Djazair, lancent un appel, non pas d'apitoiement, mais pour une réflexion sur le devenir de l'entreprise. Le combat légitime mené par les travailleurs pour la sauvegarde de leurs postes d'emploi a déjà reçu le soutien de très nombreux citoyens, personnalités et militants de la société civile. Ils ont afflué hier, au siège de l'entreprise pour exprimer leur soutien aux travailleurs. Certains ont exprimé leur admiration au combat mené par les travailleurs pour la sauvegarde de leur entreprise. Ces travailleurs qui n'ont pas reçu leurs salaires depuis trois mois sont motivés par leur passion à la profession et leur attachement à l'entreprise où ils ont fait preuve de professionnalisme. Hommes de loi, journalistes, citoyens et cadres ont été nombreux hier, à affluer à l'entreprise pour exprimer leur soutien à ces femmes et hommes dont le tort est de croire au journalisme. Pas le journalisme opportuniste devenu une mode, mais celui responsable, respectueux des principes de la nation, de l'information journalistique, militant pour l'indépendance du pays et refusant les appels à la discrimination. Les travailleurs de l'entreprise continuent à travailler dans le respect de ces principes Appartenant à Ali Haddad, l'entreprise est diabolisée tandis que le patron, bénéficiaient de la préemption d'innocence, n'est pas encore jugé pour les affaires dont il est accusé. L'entreprise n'a pas bénéficié de la présemption d'innocence et ses 426 travailleuses et travailleurs peuvent être au chômage du jour au lendemain. Les contestations populaires légitimes seraient-elles le prélude de la mise au chômage de milliers de personnes dont les dirigeants ont des problèmes avec la justice ? La justice est l'un des slogans prononcés par les Algériennes et Algériens. L'instauration d'une nouvelle république avec une injustice est un gâchis que les personnes éprises de justice n'accepteront pas de cautionner. Les travailleurs et travailleuses de l'entreprise sont eux également algériens et algériennes avec la même ambition de construire une Algérie où le terme «harraga» arrêtera d'exister parce que les algériennes et algériens auront abandonné l'idée de quitter le pays et opté pour rester en Algérie. une Algérie démocratique et républicaine. C'est le rêve de toutes les Algériennes et tous les Algériens, dont les travailleuses et travailleurs de l'entreprise.