La commémoration du 27e anniversaire de la mort de Mohamed Boudiaf a lieu au moment où l'Algérie est confrontée à une crise politique, comme en 1992, avec la différence que le caractère pacifique est, heureusement, respecté par les protestants qui exigent une nouvelle république et l'Etat de droit. La commémoration du 29e anniversaire de la mort du président Mohamed Boudiaf a lieu cette année au moment où l'Algérie connaît une crise politique. Boudiaf est l'homme du 1er novembre, l'initiateur de la réunion des 22, participant au déclenchement de la guerre d'Indépendance, le coordinateur du Front de Libération Nationale en 1954, entre autres titres glorieux, écrivent de lui les médias. Il a été sollicité pour diriger l'Algérie attaquée par la crise financière, la crise politique et le terrorisme, il a accepté de se mettre de nouveau au service de son pays. Le 29 juin 1992, Mohamed Boudiaf a été assassiné. Mohamed Boudiaf dit «Tayeb El Watani», a tenté de remettre le pays sur les rails, mais il a été tué et l'opportunité de lancer sa politique de réconciliation ne lui a pas été accordée. Son projet de «rassemblement national» a séduit la majorité des algériens qui voyaient en lui le «messie» tant attendu. Les Algériennes et Algériens gardent de lui, le souvenir d'un homme courageux, patriote et dévoué pour son pays. La mort de Mohamed Boudiaf a été suivie par la déferlante terroriste. Mohamed Boudiaf qui a milité pour l'indépendance de l'Algérie a accepté la dure mission de sauvegarde du pays au moment où les caisses de l'Etat étaient vides, que l'Algérie était boycottée et que le terrorisme attaquait. Le jour de son assassinat a été très triste pour les Algériennes et Algériens. La commémoration du 27e anniversaire de la mort de Mohamed Boudiaf a lieu au moment où l'Algérie est confrontée à une crise politique, comme en 1992, avec la différence que le caractère pacifique est, heureusement, respecté par les protestants qui exigent une nouvelle république et l'Etat de droit. En 1992, le travail du président Mohamed Boudiaf était ardu. L'Algérie étant confrontée à la violence lancée par le terrorisme. En août 1956, il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d'autres chefs du FLN, par l'armée française. Il dirige alors depuis sa prison la fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d'Etat du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à sa création, puis vice-président en 1961. Il est libéré le 18 mars 1962 après les accords d'Evian. Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'Etat de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans au Maroc. Rappelé en Algérie, en 1992, il est assassiné six mois après.