Mazouz, est le quatrième patron du secteur automobile à être incarcéré, après celui du groupe Sovac, Kia Algérie et TMC Motor. Le patron du groupe Mazouz ainsi que le fils de Sellal ont été mis sous mandat de dépôt, hier, par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed, tandis que le procès de Kamel El Boucher a été de nouveau reporté. Toujours dans le cadre des enquêtes contre la corruption, le juge instructeur près le même tribunal, a mis sous mandat de dépôt le P-dg du Groupe Mazouz, ainsi que le fils de l'ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Selon la télévision publique, ENTV, Ahmed Mazouz a été présenté, mardi devant le Procureur de la République. Il est poursuivi ainsi que des membres de sa famille, pour des soupçons de corruption et d'avoir bénéficié d'avantages dans le cadre d'activités liées au montage automobile. Ainsi, Mazouz, est le quatrième patron du secteur automobile à être incarcéré, après celui du groupe Sovac, Kia Algérie et TMC Motor. Selon certaines sources, le fils de Sellal a été aussi écroué dans le même dossier. Dans le cadre de cette enquête, l'ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal a été entendu par le juge d'instruction de la Cour suprême. Le procès de l'homme d'affaires Kamel Chikhi dit ‘'El Boucher'' dans l'affaire des conservateurs fonciers a été de nouveau reporté. Le juge du pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption près le Tribunal de Sidi M'hamed, a décidé de reporter le procès ‘'d'El Boucher'' au 10 juillet. Ce report, pour la 3e fois consécutive, intervient à la demande de l'avocat de la défense de l'un des prévenus. Kamel Chikhi, en détention provisoire avec 12 autres accusés, est poursuivi dans 4 affaires, dont celle de trafic de cocaïne qui «n'est pas encore enrôlée». Dans le cadre de la lutte contre la corruption, neuf responsables et agents de la Direction des œuvres universitaires (DOU) de Béchar ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près le tribunal de Béchar pour divers griefs, selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Il s'agit de l'ex-directeur de cette structure universitaire ayant exercé de 2013 à 2018, des directeurs des résidences universitaires féminines ‘'1 000 lits'' et ‘'19-Mai 1956'', ainsi que du responsable et de cinq agents du comité des œuvres sociales de la direction œuvres universitaires. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Béchar, qui les a déférés devant le juge d'instruction. Ce dernier les a placés sous contrôle judiciaire, en attendant leur comparution devant la juridiction compétente. Par ailleurs, le tribunal de Touggourt dans la wilaya d'Ouargla, a placé en détention préventive le président d'APC de Hassi-Messaoud, alors que 10 autres personnes, placées sous contrôle judiciaire. Le P/APC est accusé de mauvaise gestion et de détournement de fonds. Ces décisions de justice ont été prises en vertu des articles 26, 29 et 33 de la loi 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.