Plus de 70 personnes dont des femmes, des personnes âgées et des mineurs ont été grièvement blessées à El Ayoun par les forces marocaines lors d'une manifestation organisée samedi par des Sahraouis qui réclamaient leur droit à l'autodétermination. Des manifestants pacifiques sahraouis ont été blessés durant l'intervention «brutale» des forces marocaines pour les disperser, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ils (manifestants) réclamaient leur droit à l'autodétermination et également l'élargissement des prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum) à la protection et la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Selon un premier bilan rendu public par le ministère des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l'étranger, le nombre de blessés a dépassé 70 et plusieurs maisons (dont le nombre n'est pas encore définitif) ont été saccagées. Les forces d'occupation marocaines ont assiégé la ville d'El Ayoun occupée, afin d'empêcher d'éventuelles manifestations en faveur de l'indépendance du Sahara occidental, a souligné SPS. Par ailleurs, dans les villes occupées de Smara, Boujdour et Dakhla, des manifestations similaires ont été organisées dans le cadre de la campagne nationale et internationale pour l'élargissement du mandat de la Minurso à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental, a-t-on précisé de même source. Pour rappel, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, avait affirmé mercredi que les scènes de violence à l'encontre des citoyennes sahraouies sans défense «traduisent l'entêtement des autorités d'occupation marocaines à poursuivre leur violation des droits de l'homme au Sahara occidental». La Haute Cour espagnole auditionne des témoins Par ailleurs, le juge de la Haute Cour espagnole, Pablo Rafael Ruz Gutierrez, a pris, mercredi, les déclarations de deux experts espagnols, Carlos Martin Beristain et Francisco Etxeberria, qui avaient exhumé en juin 2013 deux fosses communes contenant huit cadavres, dont ceux de deux enfants sahraouis, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ces cadavres sont ceux de Sahraouis exécutés par arme à feu par des éléments de l'armée marocaine le 12 février 1976, lorsque l'Espagne exerçait encore officiellement comme puissance administrante du territoire, précise la même source. Selma Daf Mahmud, fils et frère de deux des disparus trouvés, a témoigné également devant le juge. Cependant, deux autres parents n'ont pas pu le faire, n'ayant pas obtenu de visas auprès du consulat d'Espagne à Alger. L'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis a exprimé, dans un communiqué cité par SPS, son souhait que cette mesure ne soit pas liée à la décision du gouvernement espagnol de mettre fin à la compétence de la «justice universelle espagnole». L'association a critiqué la conduite du consulat d'Espagne et l'«indifférence» avec laquelle il a traité les demandes de visas de victimes, souhaitant que le gouvernement espagnol facilite les démarches pour que les témoins et les familles de victimes de disparitions forcées puissent être entendues par le juge. Une délégation britannique dans les territoires occupés Une délégation du Parlement britannique du Groupe parlementaire multipartite sur le Sahara occidental (APPG) a entamé également jeudi une visite dans les territoires occupés du Sahara occidental pour s'enquérir de la situation des droits de l'homme et des violations commises par les autorités d'occupation marocaines, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). La délégation est conduite par M. Jeremy Corbyn, député du Parti du travail et président de l'APPG sur le Sahara occidental, accompagné de M. Mark Williams, parlementaire et secrétaire de l'APPG, M. John Hillary, président de l'ONG britannique «War on Want» et John Gurr, collaborateur avec le groupe en dehors du Parlement, précise la même source. La délégation se réunira avec des représentants de la société civile sahraouie, dont des militants des droits humains, des dirigeants et des représentants des associations sahraouies qui militent pour les droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle rencontrera également «des représentants des autorités d'occupation marocaines», selon SPS. La délégation présentera un rapport sur sa visite devant le Parlement britannique lors d'une conférence qui se tiendra le 25 février sur le Sahara occidental et les droits de l'homme. La conférence portera sur le rapport élaboré par les députés Mark Williams et John Hillary suite à leur visite dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle verra, également, l'intervention de militants sahraouis des droits de l'homme sur les graves violations des droits de l'homme commises par l'occupant marocain, ajoute la même source. Cette visite, qui s'étalera jusqu'au 17 février, est la première du genre dans l'histoire du Parlement britannique, indique SPS ajoutant qu'elle reflète l'intérêt croissant accordé à la cause sahraouie sur la scène britannique. Des manifestants pacifiques sahraouis ont été blessés durant l'intervention «brutale» des forces marocaines pour les disperser, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ils (manifestants) réclamaient leur droit à l'autodétermination et également l'élargissement des prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum) à la protection et la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Selon un premier bilan rendu public par le ministère des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l'étranger, le nombre de blessés a dépassé 70 et plusieurs maisons (dont le nombre n'est pas encore définitif) ont été saccagées. Les forces d'occupation marocaines ont assiégé la ville d'El Ayoun occupée, afin d'empêcher d'éventuelles manifestations en faveur de l'indépendance du Sahara occidental, a souligné SPS. Par ailleurs, dans les villes occupées de Smara, Boujdour et Dakhla, des manifestations similaires ont été organisées dans le cadre de la campagne nationale et internationale pour l'élargissement du mandat de la Minurso à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental, a-t-on précisé de même source. Pour rappel, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, avait affirmé mercredi que les scènes de violence à l'encontre des citoyennes sahraouies sans défense «traduisent l'entêtement des autorités d'occupation marocaines à poursuivre leur violation des droits de l'homme au Sahara occidental». La Haute Cour espagnole auditionne des témoins Par ailleurs, le juge de la Haute Cour espagnole, Pablo Rafael Ruz Gutierrez, a pris, mercredi, les déclarations de deux experts espagnols, Carlos Martin Beristain et Francisco Etxeberria, qui avaient exhumé en juin 2013 deux fosses communes contenant huit cadavres, dont ceux de deux enfants sahraouis, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ces cadavres sont ceux de Sahraouis exécutés par arme à feu par des éléments de l'armée marocaine le 12 février 1976, lorsque l'Espagne exerçait encore officiellement comme puissance administrante du territoire, précise la même source. Selma Daf Mahmud, fils et frère de deux des disparus trouvés, a témoigné également devant le juge. Cependant, deux autres parents n'ont pas pu le faire, n'ayant pas obtenu de visas auprès du consulat d'Espagne à Alger. L'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis a exprimé, dans un communiqué cité par SPS, son souhait que cette mesure ne soit pas liée à la décision du gouvernement espagnol de mettre fin à la compétence de la «justice universelle espagnole». L'association a critiqué la conduite du consulat d'Espagne et l'«indifférence» avec laquelle il a traité les demandes de visas de victimes, souhaitant que le gouvernement espagnol facilite les démarches pour que les témoins et les familles de victimes de disparitions forcées puissent être entendues par le juge. Une délégation britannique dans les territoires occupés Une délégation du Parlement britannique du Groupe parlementaire multipartite sur le Sahara occidental (APPG) a entamé également jeudi une visite dans les territoires occupés du Sahara occidental pour s'enquérir de la situation des droits de l'homme et des violations commises par les autorités d'occupation marocaines, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). La délégation est conduite par M. Jeremy Corbyn, député du Parti du travail et président de l'APPG sur le Sahara occidental, accompagné de M. Mark Williams, parlementaire et secrétaire de l'APPG, M. John Hillary, président de l'ONG britannique «War on Want» et John Gurr, collaborateur avec le groupe en dehors du Parlement, précise la même source. La délégation se réunira avec des représentants de la société civile sahraouie, dont des militants des droits humains, des dirigeants et des représentants des associations sahraouies qui militent pour les droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle rencontrera également «des représentants des autorités d'occupation marocaines», selon SPS. La délégation présentera un rapport sur sa visite devant le Parlement britannique lors d'une conférence qui se tiendra le 25 février sur le Sahara occidental et les droits de l'homme. La conférence portera sur le rapport élaboré par les députés Mark Williams et John Hillary suite à leur visite dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle verra, également, l'intervention de militants sahraouis des droits de l'homme sur les graves violations des droits de l'homme commises par l'occupant marocain, ajoute la même source. Cette visite, qui s'étalera jusqu'au 17 février, est la première du genre dans l'histoire du Parlement britannique, indique SPS ajoutant qu'elle reflète l'intérêt croissant accordé à la cause sahraouie sur la scène britannique.