La question des droits de l'homme au Sahara Occidental a été soulevée au parlement britannique par des députés représentant les principaux partis politiques en Grande-Bretagne. Paul Flynn (travailliste), Joan Walley (Travaillistes) et Mark Williams, (libéral-démocrate) ont demandé au gouvernement de s'enquérir de la situation prévalant au Sahara Occidental, en matière du respect des droits de l'homme. Joan Walley a demandé notamment que le Royaume-Uni évoque devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, l"'absence de liberté d'expression et de liberté d'association" dans les territoires occupés du Sahara occidental. Mark Williams a interpellé, quant a lui, le gouvernement britannique sur "les rapports officiels faisant état de violations des droits de l'homme par les autorités marocaines dans les territoires sahraouis occupés". Il a demandé également quels étaient les rapports qui avaient été étudiés par le Conseil de sécurité de l'ONU et quelles mesures étaient prises a ce sujet ? Le ministre chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, a répondu aux questions des parlementaires, affirmant que "la question du Sahara occidental est régulièrement discutée par le Conseil de sécurité des Nations unies". "Le Royaume-Uni joue un rôle à part entière dans les discussions, et insistant particulièrement sur l'importance de l'amélioration de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental", a-t-il dit à ce propos. Le gouvernement britannique accorde une importance "particulière" à la question des droits de l'homme. Le Front Polisario ainsi que de nombreuses associations militant pour les droits de l'homme, comme Amnesty international, demandent l'élargissement de la mission de la MINURSO à la question de la surveillance des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.