La conférence pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), qui s'est déroulée le 10 juin dernier, a "jeté" les jalons d'une véritable transformation de la pratique politique, a indiqué samedi à Alger, le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Dans un communiqué qui a sanctionné la réunion ordinaire de son secrétariat national, le RCD a considéré que la conférence du CLTD a "jeté les véritables jalons d'une transformation de la pratique politique", soulignant qu'il "s'engage à ne ménager aucun effort pour créer un rapport de force en faveur d'une transition pacifique et démocratique". Le secrétariat national du RCD qui a eu, aussi, à faire le bilan de cette conférence a estimé, selon le communiqué, que l'essentiel des partis politiques, des personnalités d'horizons divers était présent ou représenté à cette conférence sur la base de la lettre d'invitation et du projet de la plate forme élaboré par la CLTD. Celle-ci, a ajouté la même source, "cerne les maux politiques et socioéconomiques qui rongent" le pays et à pouvoir "engager des débats et des résolutions communes". L'instance exécutive du RCD a considéré que l'"urgence est d'encourager l'expression citoyenne multiple et redonner la parole à toutes les composantes de la société civile", indiquant, toutefois, que la "gestion" de la dite conférence "n'a pas permis de donner suffisamment la parole aux personnalités de l'opposition, aux jeunes et aux représentants de la société civile. Par ailleurs, sur le plan économique, le RCD qualifie l'objectif d'atteindre un taux de croissance de 7%, à l'horizon 2019, contenu dans le plan d'action du gouvernement de "ni réaliste" et "ni crédible" "d'autant qu'aucun segment de développement n'est clairement identifié", estime-t-il. Il a également retenu l'absence dans ce plan d'action l'officialisation de la langue Amazighe.