Quatre (04) spécialistes de la police judiciaire et technique des services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), se sont déplacés lundi à Paris (France) dans le but d'entreprendre les opérations techniques de laboratoire relatives à l'identification des victimes du crash de l'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie. Cette démarche intervient après "l'achèvement le 02 août courant des opérations de recherche, de collecte et de codification des restes humains récupérés et de l'ensemble des indices et éléments d'identification des victimes de cette catastrophe", a indiqué mardi un communiqué de la DGSN. L'action s'inscrit en outre, dans le "prolongement" des activités réalisées sur site conjointement avec les experts internationaux et ce, "dans le but de coordonner le travail scientifique de corrélation des données techniques recueillies", a-t-on souligné de même source. Il a été précisé à ce sujet que les lieux du site du crash ont été ratissés pour ne laisser aucun élément appartenant aux victimes. Le communiqué a fait savoir également que les neuf (09) autres spécialistes de la Sûreté nationale sont restés au Mali dans le cadre du processus de collaboration et de coordination avec les autorités maliennes. Le travail réalisé sur site, rappelle-t-on, est poursuivi en laboratoire et s'inscrit dans le cadre de l'accord tripartite convenu entre l'Algérie, le Mali et la France. L'ensemble des pays dont les ressortissants sont aussi victimes de cette catastrophe aérienne sont engagés dans ce processus. Les démarches et efforts entrepris sans relâche en dépit des difficultés rencontrées, visent toutes à "l'identification le plus tôt possible" des victimes de cette catastrophe en vertu des normes et standards internationaux régissant la gestion de ce type de catastrophe, et ce, dans le souci constant de préservation de la dignité des victimes et de leurs proches, est-il relevé dans le communiqué.