Les prix du pétrole remontaient mercredi en cours d'échanges européens, après avoir atteint un seuil inédit depuis près de six ans, plombés par une offre surabondante, dans un contexte incertain avant le rapport sur les stocks de brut américains. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 51,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de mardi, après être tombé à son plus bas niveau depuis avril 2009 à 49,66 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grignotait 55 cents à 48,48 dollars. Dans la matinée, le WTI a atteint son plus bas niveau depuis le 21 avril 2009, à 46,85 dollars. Les cours du brut ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, plombés par la surabondance de l'offre, et les experts s'attendaient mercredi matin à ce que la dégringolade continue. Il y a simplement trop de pétrole sur le marché, estiment les experts "Avec l'Opep qui refuse - pour protéger ses parts de marché - de réduire sa production, et d'autres pays comme la Russie qui ne peuvent pas se permettre de réduire leur production, le déséquilibre entre une demande modérée et trop d'offre va persister dans un futur proche", notait-on. Les investisseurs attendaient mercredi l'annonce des stocks de brut et produits pétroliers américains, inquiets d'une nouvelle hausse de nature à peser sur les cours du pétrole. Selon les experts, les stocks de brut auraient augmenté de 911.000 barils, tandis que les réserves d'essence et les stocks de produit distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement augmenté de 3,66 millions et 1,97 million de barils.