La grande salle de conférences de l'Union africaine (UA) a été officiellement baptisée vendredi à Addis-Abeba, au nom de l'ancien président sud-africain, "Nelson-Mandela", en application de la proposition faite par l'Algérie lors du sommet de l'UA tenu en janvier 2014 en Ethiopie. La cérémonie d'inauguration, qui s'est déroulée en présence des chefs d'Etat et de gouvernement qui assistent au sommet de l'UA, a été présidée, peu avant le début de ce sommet, par le président en exercice de l'Union, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz en compagnie du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à ce sommet. Il s'agit d'une effigie de Nelson Mandela accrochée à l'entrée de la grande salle avec une plaque sur laquelle est écrit en arabe et en anglais "Commemorative plate offered by his excellency Abdelaziz Bouteflika president of people's democratic Republic of Algeria" (plaque commémorative offerte par son excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire). La plaque et l'effigie sont un don de l'Algérie en guise de reconnaissance à Nelson Mandela, symbole de la lutte contre l'apartheid, décédé le 5 décembre 2014 à Johannesburg (Afrique du Sud) à l'âge de 95 ans. M. Sellal avait déclaré lorsqu'il avait pris la parole à l'ouverture du sommet de l'UA de janvier 2014 qu'"il est très important que le nom de Mandela soit présent dans nos mémoires. Nous devons toujours avoir en mémoire les services immenses que Madiba a rendus à l'Afrique. C'est un devoir pour nous de perpétuer sa mémoire".