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Haddad et Bouchouareb à la tête d'une délégation de 30 chefs d'entreprise Le président du FCE participera au Forum algéro-italien le 25 mars en Lombardie
Après Tunis, Charm El Cheikh et Genève, la prochaine étape du président du FCE est la région de Lombardie, en Italie. S'ensuivra ensuite une escale d'affaires à Dubaï, puis une autre à Istanbul, en Turquie. S'agissant de l'Italie, le motif du déplacement de la délégation du FCE n'est pas moins important que les précédents. Ali Haddad, accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprise, sera parmi les animateurs du Forum algéro-italien prévu le 25 mars au siège de la Confédération patronale de la région de Lombardie. La délégation algérienne sera chapeautée par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Là aussi, le message à retenir traduit cette symbiose de plus en plus manifeste entre le FCE et les membres de l'Exécutif directement dont l'objectif est de développer les performances de l'économie algérienne, plus particulièrement dans le secteur industriel mais aussi dans les autres créneaux hors hydrocarbures. Le potentiel algérien intéresse beaucoup les hommes d'affaires italiens. Il est encore inexploité dans plusieurs domaines. Certaines opportunités d'investissement sont déjà programmées dans le sillage de la coopération économique algéro-italienne. Une coopération que l'on tente, de part et d'autre, de booster toujours plus non seulement sur le plan des contacts officiels mais aussi à travers les rendez-vous toujours ambitieux réunissant les partenaires économiques des deux pays. La coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Italie est déjà notifiée dans un traité d'amitié et de bon voisinage paraphé en 2012. Le document a donné lieu à la création en 2013 d'un groupe de travail, le Task Force, représenté par des experts des deux pays qui sont chargés du suivi et de l'évaluation de la coopération bilatérale. En juin 2014, Mme Frédércia Guidi, la ministre italienne du Développement économique, qui était en déplacement à Alger, avait fait part des ambitions des opérateurs économiques de son pays d'investir dans plusieurs créneaux en Algérie. «Les entreprises italiennes ont déjà investi dans les secteurs des chemins de fer et de la construction. Aujourd'hui, nous avons besoin de créer des partenariats dans les créneaux dont nous avons besoin, à savoir la mécanique, l'électromécanique, l'agriculture et l'énergie», avait-elle souligné à l'occasion d'une conférence de presse qu'elle a animée conjointement avec Abdessalem Bouchouareb. «Nous n'avons pas de secteurs privilégiés et nous sommes ouverts à tisser des relations de partenariat dans tous les secteurs», a-t-elle ajouté. «A travers le segment de l'industrie, environ 14 filières ont été identifiées pour d'éventuels partenariats algéro-italiens. Le deuxième segment qui intéresse les deux parties serait le médicament dont l'Italie a acquis déjà un savoir-faire», avait répondu le ministre de l'Industrie et des Mines. Une coopération prometteuse Avec le FCE, la coopération économique algéro-italienne s'annonce aussi des plus prometteuses, et ce, depuis la réception accordée, début février, par Ali Haddad à l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Michele Giacommelli. Lors de leur entretien, les deux hommes ont ciblé cinq pôles économiques à développer dans le cadre d'une relation de partenariat plus affinée entre les entreprises algériennes et italiennes. Il est question notamment de l'industrie automobile, de l'agriculture, de l'agroalimentaire et du bâtiment. Par la même occasion, l'accent a été mis également sur l'utilité de joindre le savoir-faire italien au potentiel algérien dans le but de mieux développer le tissu des PME-PMI et créer aussi de nouvelles opportunités qui permettraient de travailler ensemble. «Il y a une volonté partagée d'aller de l'avant», avait déclaré l'ambassadeur italien, ajoutant que «la règle 51/49% est une disposition que nous respectons et à laquelle les entreprises italiennes sauront s'adapter». Ali Haddad avait, quant à lui, rendu hommage aux entreprises italiennes qui n'ont pas déserté, selon lui, notre pays durant la décennie noire.