Elles étaient nombreuses à répondre à l'invitation de la DGSN en ce samedi, la veille de la célébration de leur journée coïncidant avec le 8 mars. Anciennes ministres, artistes, parlementaires, journalistes, policières, fonctionnaires ou autres, leur point commun était l'élégance en cette rencontre organisée par la Sûreté nationale au niveau de l'Ecole supérieure de police Ali-Tounsi de Châteauneuf. Leïla Tayeb la moudjahida, Saïda Benhabylès (CRA), Aïcha Barki (association Iqraa), sans oublier Flora Boubergout (association El Baraka) et Hizia Rezig (association El Amel) aux côtés des représentantes du monde de la presse audiovisuelle et écrite, y étaient présentes. Il y avait également Chafia Boudraâ, Asma Djarmoun et Hassiba Abderraouf pour représenter le cinéma et la chanson. Dans son message lu par un de ses proches collaborateurs, le général-major Abdelghani Hamel a souligné le rôle joué par la femme algérienne à travers les différentes époques de l'histoire de l'Algérie, d'abord durant la résistance à l'occupant français, à l'image de Fatma N'Soumer jusqu'à Hassiba Ben Bouali, l'héroïne de la Bataille d'Alger. «L'histoire retiendra comme gage de loyauté de la femme algérienne, les sacrifices consentis durant les moments difficiles de notre pays. Elle n'a jamais abdiqué devant les pires circonstances pour accomplir ses missions dans les différents secteurs d'activité ayant pour objectif d'aller toujours plus loin et se hisser au rang des meilleures de ce monde», notera le DG de la police, ajoutant que «la femme algérienne dispose désormais, grâce à la bonne gouvernance initiée par le président de la République, d'un arsenal juridique qui lui permet de contribuer en toute volonté et liberté dans le pouvoir de décision, preuve en est qu'elle est présente dans toutes les instances électives et occupant des postes supérieurs de l'Etat considérés par le passé comme l'apanage des hommes». S'adressant aux policières, il rappellera le lourd tribut payé par ces dernières quand le terrorisme aveugle frappait sans distinction de sexe ni d'âge. Aujourd'hui, la policière accomplit, aux côtés de ses collègues hommes, les mêmes missions de lutte contre le crime sous ses différentes formes sans occulter son précieux apport dans le travail de proximité, l'organisation de la circulation et le maintien de l'ordre, pour assurer au citoyen les meilleures conditions de quiétude et de tranquillité, tout en étant mère de famille formant les générations futures». Sur un autre plan, le patron de la police a salué toutes les femmes algériennes quels que soient leur statut et leur fonction. L'honneur réservé à la femme algérienne en général a été particulièrement pour nos consœurs. Plusieurs de ces dernières représentantes des organes de la presse écrite et audiovisuelle ont été gratifiées lors de cette cérémonie.