La nouvelle direction de l'Office de promotion et de gestion immobilière s'est engagée dans une course contre la montre pour finaliser les chantiers en souffrance des 15 000 logements sociaux destinés aux détenteurs de préaffectation. Après la société chinoise chargée de la réalisation des 168 logements LPL de Belgaïd, l'Office vient d'adresser une autre mise en demeure à la société indienne (Shapoorji Pallonji International) pour relancer les travaux de construction sous huitaine au chantier des 500 logements publics locatifs de Bousfer. L'OPGI a exigé des responsables de cette entreprise de relancer les travaux et d'affecter des moyens matériels et humains à ce chantier qui doit être achevé en 2016. Ce projet relevant du programme 2012 enregistre un important retard en dépit de l'intervention des services de la wilaya qui avaient procédé il y a quelques mois à l'attribution au gré à gré des chantiers en souffrance à des entreprises étrangères. Ce projet des 500 logements sociaux de Bousfer relève en fait du programme des 15 000 logements publics locatifs (LPL), accordé à la wilaya d'Oran en 2012. Ce programme réparti sur une vingtaine de sites à travers les communes périphériques de la wilaya, avait été confié à des sociétés chinoises et indiennes. La part du lion de ce programme est revenue à trois entreprises chinoises de bâtiment qui ont déjà réalisé plusieurs projets de grande envergure. Les Chinois ont obtenu la moitié de ce programme, soit 7600 unités réparties sur neuf sites, alors que la société indienne ((Shapoorji Pallonji International) avait décroché le reste de ce programme. Cette dernière a obtenu le marché de réalisation de neuf projets disséminés à travers plusieurs localités périphériques: Oued Tlélat (700), Mehdia (200), Boufatis (250), Tafraoui (250), Toumiat (100), Misserghine (700), Bousfer (500), Gdyel (500) et Hassi Mefsoukh (200).