Les ministres de l'Education nationale et de l'Habitat, respectivement Boubekeur Benbouzid et Noureddine Moussa ont présidé, hier, une réunion portant sur le suivi des projets d'infrastructures scolaires devant être livrées pour la rentrée scolaire 2009/2010. Le conférencier a passé en revue le contenu du programme de livraison prévu pour la rentrée scolaire 2009-2010. Il a annoncé la réception de pas moins de 260 écoles primaires, dont le nombre atteindra 300 en fin d'année, et 361 dans un futur proche. 274 CEM seront réceptionnés au mois de septembre, dans l'attente de 149 autres programmés avant 2010. Dans le même sillage, 138 lycées seront également réceptionnés en septembre 2009. Benbouzid a affirmé que 64 projets réalisent actuellement des taux d'avancement entre 20 et 50%, 71 projets de 50 à 70%, tandis que 129 autres sont en ballotage entre 70 et 95%. M. Benbouzid n'a pas caché sa crainte quant au non- achèvement de projets qui enregistrent seulement 20% d'avancement. L'orateur a lancé un appel aux directeurs de projet pour l'achèvement des programmes de réalisation, notamment les établissements connaissant un taux d'avancement de 50 à 70%, afin de les réceptionner lors de la prochaine rentrée scolaire. Le ministre de l'Education a appelé les chefs de projet à fournir plus d'efforts pour booster le rythme des travaux afin de respecter les délais de livraison. A cet effet, le premier responsable de l'Education a ordonné la mise en place d'un planning de travail selon un système de deux et trois/8. Benbouzid fera savoir que la priorité de sa tutelle est d'établir un constat sur l'état des réalisations actuelles et la mise en place de différentes initiatives. Il a d'autre part insisté sur l'importance de la prise en considération des dommages subis lors des catastrophes naturelles. En outre, il affirmé que les aspects historiques et culturels de chaque wilaya sont à prendre en considération dans la réalisation des projets. S'agissant des enveloppes financières dégagées pour les travaux, Benbouzid a expliqué que "la flambée des prix des matériaux s'ajoute au retard enregistré par les chefs de projet, tout en soulignant que "chaque année, le ministère des Finances dégage, certes, une importante enveloppe financière, mais celle-ci demeure insuffisante. " Cette déclaration a été soutenue par le ministre de l'Habitat, Noureddine Moussa, qui a ajouté que des retards auraient pu être évités". Le manque de sociétés pour la construction d'établissements scolaires est un autre facteur à l'origine des retards, a estimé M. Benbouzid.