L'état du «bloc B» de la cité des 24 logements sociaux réalisés dans la commune de Lamtar, relevant de la daïra de Sidi Ali Boussidi, est catastrophique. Ces logements livrés depuis deux ans seulement sont la source aujourd'hui d'énormes problèmes. Murs fissurés, fuites d'eau traversant les câbles électriques, et toits qui risquent de s'effondrer à tout moment, surtout durant les dernières intempéries. L'une des locataires occupant le dernier étage nous a expliqué sa souffrance quotidienne. Ainsi, la couche de goudron sur la terrasse n'existe plus, d'où les infiltrations d'eau. Le vent qui a soufflé à 40km/h a arraché une bonne partie de la toiture. «Les fuites d'eau transpercent les murs et les piliers du bâtiment, ce qui nous exposent à des catastrophes à l'intérieur de nos appartements et dans les cages d'escaliers, où le risque d'électrocution est grand. En effet, l'eau pénètre dans le réseau d'électricité de l'immeuble à cause de ces fissures qui deviennent de plus en plus dangereuses pour les locataires. Ces derniers ne comprennent comment de tels défauts de construction ont pu surgir après seulement deux ans de réception du projet. Les occupants ont effectué des travaux dans leurs appartements, mais sans succès», disent-ils. L'intervention des services compétents de l'OPGI est indispensable pour résoudre en urgence les sérieux problèmes auxquels les locataires font face.