Le port sec qui sera prochainement opérationnel dans la commune de Tixter, près d'Aïn Taghrout, wilaya de Bordj Bou Arréridj, fera l'objet d'une extension qui en portera la superficie de 20 à 55 hectares, a indiqué mardi le président-directeur général de l'Entreprise portuaire de Béjaïa. Ce responsable, dont l'entreprise chapeaute la Zone logistique extra-portuaire (ZLEP) de Tixter, a déclaré que cette extension, validée par les services du Premier ministère, est «appelée à devenir une plate-forme d'entreposage de marchandises couvrant les régions centre et est du pays, vu que 40% des clients opèrent sur les Hauts-plateaux». L'infrastructure aura également pour vocation de faire intervenir, pour l'acheminement des marchandises, le ferroviaire par rail qui reste, selon lui, le mode de transport «le plus sûr et le moins polluant», a également précisé le P-d.g. de l'Entreprise portuaire. En fait, a souligné pour sa part le directeur de la ZLEP de Tixter, Halim Kasmi, ce port est aussi appelé à «devenir plus qu'un simple port sec, dès lors que les opérateurs industriels et les importateurs pourront, à court terme, mieux y organiser les opérations de leur chaîne d'approvisionnement et, à moyen terme, y développer d'autres activités comme l'assemblage, le conditionnement et l'étiquetage de leurs marchandises». Doté d'une autorisation-programme (AP) de 3,5 milliards de dinars, ce port sec, situé à 20 km du chef-lieu de wilaya et à 30 km de Sétif, est considéré comme un prolongement naturel du port maritime de Béjaïa. Il aura pour avantage de désengorger le port commercial de Béjaïa et, surtout, de réduire les délais d'attente des navires en rade, a ajouté la même source. Le port sec de Tixter devra accueillir, après extension, près de 740 000 tonnes/an de marchandises et générera plus de 3500 postes de travail entre emplois directs et indirects.