La circulation à Sétif devient presque impossible. Le congestionnement des rues et artères, aussi bien au centre-ville qu'au niveau de la périphérie en est la cause. Perdurant depuis des années, la situation s'aggrave de jour en jour, d'autant plus que le flux des engins ne cesse d'augmenter et d'exercer une terrible pression sur un réseau dont une bonne partie date de l'ère coloniale. Devant cet état de fait pénalisant aussi bien les piétons que les automobilistes, le déplacement en voiture et en bus devient presque impossible dans la ville, faisant en outre face au récurrent déficit en places et lieux de stationnement. Ce point est l'autre casse-tête chinois des conducteurs devant sillonner rues et ruelles pour pouvoir garer leur véhicule. Pour éviter une mauvaise surprise ou entendre des mots désobligeants, le conducteur est dans l'obligation de «payer» ces quidams autoproclamés gardiens de parkings virtuels. En mesure de régler ou de réguler le cas échéant le problème de la circulation au niveau de l'une des plus grandes agglomérations du pays, le nouveau plan de circulation est encore inscrit aux abonnés absents. Un tel plan est la solution idoine pour améliorer le trafic routier urbain saturé par un flux de véhicules de plus en plus croissant. La révision du plan de circulation de la ville asphyxiée par un trafic dense devient une urgence, sachant que les interminables embouteillages et bouchons mettent à mal les nerfs des conducteurs ne pouvant que crier leur ras-le-bol : «En plus de la dégradation de l'état des routes dont la totalité est presque impraticable, la congestion du réseau routier ne pouvant répondre à un trafic de plus en plus important rend la circulation au niveau de la ville difficile, pour ne pas dire impossible. Il est grand temps que les responsables de la ville en plein essor économique se penchent sérieusement sur la question», fulminent des automobilistes à bout de nerfs…