Les principaux accusés dans l'affaire de la fuite des sujets à l'examen du baccalauréat sont accusés de divulgation de secrets d'Etat et d'agissement contre la sécurité nationale, ce qui peut entraîner une condamnation d'au moins 15 ans d'emprisonnement. Selon des sources sûres, le ministre de la Justice et Garde des sceaux a été instruit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, d'ordonner aux procureurs de la République, territorialement compétents, d'appliquer la loi avec sévérité contre les personnes impliquées dans la fuite des sujets du baccalauréat de 2016. Toujours selon nos sources, la section de recherche de la Gendarmerie nationale, chargée de l'enquête de ces fuites, a pu identifier plusieurs autres responsables de l'Onec impliqués dans les wilayas d'Alger, Boumerdès, Tipasa, Sétif et certaines directions de l'éducation, notamment à Alger, ce qui porte le chiffre à 120 personnes identifiées grâce à leur IP.