La 8e matinale de l'année 2016 du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) abordera demain le thème de l'amélioration du climat des affaires en Algérie. Sous l'intitulé «Plaidoyer pour les réformes structurelles : de sa formulation, à l'engagement du plus grand nombre», cette conférence sera marquée par la présentation des résultats d'une enquête menée par deux membres du Cercle. Mahrez Aït Belkacem et Amel Belaïd, animateurs du projet «Plaidoyer pour l'amélioration du climat des affaires», cofinancé par le club et le centre international pour l'entreprise privée, ont sillonné depuis plus d'un an et demi le territoire national pour aller à la rencontre de chefs d'entreprise dans les territoires locaux et témoigneront d'une dynamique qui ne demande qu'à être écoutée. Ces deux membres se sont déplacés notamment à Alger, Annaba, Oran, Tlemcen, Ghardaïa, Blida, Adrar et Tamanrasset. Un travail titanesque qui devra conforter les autorités publiques soucieuses et préoccupées par cette question. D'ailleurs, le ministère de l'Industrie et des Mines avait sollicité la Banque mondiale pour un diagnostic et un accompagnement pratique sur le terrain afin de lever tous les obstacles aux actes d'investissements. Le Care, dont la vocation est celle de l'action et de la réflexion autour de l'entreprise, a choisi un thème très important surtout en cette conjoncture marquée par la baisse conséquente des recettes pétrolières. Il est évident pour le Cercle que la chute brutale des prix des hydrocarbures et son impact sur l'économie algérienne met en exergue la nécessité d'élaborer un plaidoyer commun des réformes indispensables à mettre en œuvre pour entamer enfin et de manière effective le contrôle de la trop grande dépendance aux exportations d'hydrocarbures. Le club Care considère que cette situation constitue l'occasion pour les entreprises et leurs représentations organisées ou non, d'identifier un socle commun de réformes incontournables pour libérer l'économie de ses entraves et qui réunirait autour de lui le maximum d'acteurs économiques et sociaux.