Les terroristes préparent la capitulation dans la province d'Alep, attestant du triomphe de l'armée loyaliste et de la défaite de Daech. Certains pays soutenant les extrémistes tentent de sauver ce qu'ils qualifient d'«opposants modérés» qui refusent de déposer les armes et détiennent des civils en otages. Après la série de victoires de l'armée syrienne dans la partie est d'Alep, des divergences ont éclaté au sein des groupes terroristes, dont la plupart sont enclins à accepter la capitulation. Des groupements armés qui détiennent les quartiers d'Alep-Est débattent en secret avec des représentants de l'armée syrienne les conditions de leur capitulation, note le journal syrien pro-gouvernemental, Al Watan . «Sur fond de lourdes pertes, les terroristes s'accusent les uns les autres, alors que certains d'entre eux négocient en secret avec l'armée syrienne la possibilité de légaliser leur statut et de sortir des quartiers d'Alep-Est par les régions occupées par les forces gouvernementales à l'ouest de la ville», écrit le journal. Récemment, les extrémistes dans Alep-Est ont annoncé leur refus de déposer les armes et de quitter la ville sans résistance. Selon le porte-parole du groupe Fastaqim, Zakharia Malakhfdi, les radicaux ne voyaient pas de problèmes dans les couloirs humanitaires pour les civils, refusant toutefois d'abandonner volontairement leurs positions de combat et de quitter la ville. L'armée de Damas, aidée par la Russie, mène une attaque contre les extrémistes dans la province d'Alep. Des tentatives de négociations ont été lancées, réclamant aux extrémistes de laisser la population quitter les lieux. Les extrémistes ont refusé de libérer les civils et de déposer les armes. Des attentats ont été perpétrés par les extrémistes dans le but de tenter d'échapper à l'encerclement. 30 000 personnes ont pu, malgré les extrémistes, quitter la province, les autres restent otages. Un historien américain, interviewé par une chaîne de télévision iranienne, estime que le triomphe de l'armée gouvernementale, aidée par la Russie et l'Iran, est certaine. Il a qualifié d'«importantes les erreurs de l'administration d'Obama» dans la politique envers Damas. Les extrémistes qui savent que le départ d'Obama changera en leur défaveur la politique américaine mènent des attentats ciblant les civils. La criminelle politique de la terre brûlée menée par Daech continue. Une femme médecin militaire russe a été tuée et deux autres blessés dans une attaque contre un hôpital militaire dans la province d'Alep, rapporte Igor Konachenkov. Une femme médecin de l'armée russe a été tuée par la chute directe d'un obus sur le service d'accueil de l'hôpital. Deux infirmiers ont été grièvement blessés. Des civils venus pour voir les médecins ont également été blessés», d'après lui. L'attaque de l'hôpital militaire à Alep a été perpétrée par des combattants de l'opposition. «Nous comprenons qui a fourni les armes aux extrémistes. L'acharnement de Daech contre les civils dans la province d'Alep est d'une sauvagerie incroyable», témoignent des personnes qui ont pu fuir. D'après la Russie, l'attaque de l'hôpital militaire dans la province d' Alep a été perpétrée par des combattants de l'opposition. Des civils venus pour voir les médecins ont également été blessés, a indiqué plus tôt dans la journée le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. La Russie ne cède pas et continue ses frappes contre les extrémistes. L'ONU étudiait hier après-midi une trêve d'une semaine dans la province d'Alpe. Le Kremlin a refusé la proposition permettrait aux extrémistes, dont ceux de Daech, de Djabhat El Nosra de se réorganiser. Moscou a précisé qu'elle considère comme terroristes les hommes armés qui refusent de déposer les armes dans la province d'Alep.