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Conflit Palestine-Israël: Le jeu trouble de Washington
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

L'administration Trump a opéré dangereusement un virage à 180 degrés, mercredi dernier, sur le dossier palestino-israélien. Le président américain, qui a pris ses fonctions à la Maison Blanche il y a à peine un mois, a affirmé devant le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, que les Etats-Unis «sont ouverts à renoncer à la solution à deux Etats».
Ainsi, il met fin à une référence universelle et ouvre la voie aux plus grandes incertitudes. La solution à deux Etats, introduite dans une résolution de l'ONU en 1974, prévoit l'existence d'un Etat palestinien qui coexisterait pacifiquement avec Israël. Un objectif à la base des négociations de paix depuis des décennies. Donald Trump, à travers ses déclarations, a rompu avec une politique défendue depuis des décennies par les Etats-Unis et le reste du monde. «Je regarde deux Etats et un Etat, et si Israël et les Palestiniens sont contents, je suis content avec la solution qu'ils préfèrent. Les deux me conviennent», a-t-il déclaré à la presse, après son entretien avec le dirigeant israélien. «Les Etats-Unis favoriseront la paix et un véritable accord de paix», a-t-il poursuivi, appelant les Palestiniens à renoncer à la «haine». Le positionnement de Donald Trump est, ici, on ne peut plus clair. Les palestiniens, qui font face à une situation de colonisation et qui aspirent légitimement à un Etat dans le cadre légal et universel, sont, selon Trump, la source du conflit. Le déversement ininterrompu de la «haine» israélienne à travers le largage de bombes sur la bande de Ghaza, ne semble pas susciter l'émoi de la puissance étasunienne. Bien au contraire, Donald Trump vient de renouveler son soutien indéfectible à Israël et semble même prêt à aller plus loin que ses prédécesseurs. Bien sûr, Benyamin Netanyahu ne peut que s'en réjouir. «Il n'y a pas de meilleur soutien que le président Donald Trump», déclarait-il déjà au moment où Trump prenait officiellement ses fonctions, le 17 janvier dernier. «Je ne veux pas annexer près de deux millions de Palestiniens, mais je ne veux pas que le centre d'Israël vive sous la menace d'un Etat terroriste», a-t-il renchéri après son entretien avec le président américain, expliquant que Donald Trump avait, également, semblé ouvert à la reconnaissance de l'annexion par Israël du plateau syrien du Golan. Durant sa campagne, le nouveau président républicain a laissé espérer qu'il aurait une attitude plus bienveillante que Barack Obama envers les revendications israéliennes. Les déclarations de Donald Trump ont aussi fait le bonheur de la droite nationaliste religieuse israélienne, qui gouverne avec Benyamin Nétanyahou, et avait mis la pression sur ce dernier pour obtenir de Donald Trump un abandon de la solution à deux Etats. «Une nouvelle ère, de nouvelles idées, pas besoin d'un troisième Etat palestinien au-delà de la Jordanie et de Ghaza», a tweeté Naftali Bennett, ministre et chef du parti Foyer Juif, qui défend la colonisation de la Cisjordanie.
Une volonté «d'éliminer l'Etat de Palestine»
«Tout doit être fait» pour préserver la solution à deux Etats, a averti le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Il y avait un accord total» sur le fait que toute résolution au conflit israélo-palestinien nécessite «une solution à deux Etats et que tout doit être fait pour préserver cette possibilité», a rappelé encore M. Guterres. Du côté palestinien, le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, a dénoncé une tentative d' «enterrer la solution à deux Etats et d'éliminer l'Etat de Palestine». Le Hamas a dénoncé «un jeu fourbe» de Washington. D'autant plus que Donald Trump a également évoqué le transfert possible de l'ambassade américain de Tel-Aviv vers Jérusalem, un geste hautement symbolique et potentiellement explosif.


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