Mazar occupe toujours le siège du club en compagnie de son équipe, alors qu'Ounis, élu le 4 juin, continue à faire ses emplettes pour la saison prochaine en engageant plusieurs joueurs, Derradj, Debbouz, Boukous et autres Harkas. Destitué lors d'une assemblée générale extraordinaire tenue le 16 mai, Mazar rejette le verdict de cette AG au même titre d'ailleurs que l'élection d'Ounis à la tête du club et a saisi la justice. L'ancien président de l'Amicale des footballeurs algériens en Europe accuse ouvertement le directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Constantine d'avoir violé la loi 90-31 du 4 décembre 1990 relative aux associations et cautionné les AG tenues par ses opposants, alors qu'ils ne font plus partie, selon ses dires, de l'assemblée du club, en ne s'acquittant pas des cotisations qu'exigent les statuts du CSC. L'affaire se trouve toujours en justice et risque de perdurer. Ce sera à coup sûr le feuilleton de l'été vu l'obstination de Mazar à défendre bec et ongles sa cause, en suivant toutes les voies réglementaires dans le but de conserver son poste de président. Mazar en fait même une question d'honneur, lui qui détient en tout cas les cachets officiels du club. Cette situation pénalise sérieusement la formation du vieux Rocher, qui continue à manger son pain noir et à végéter en seconde division. Au train au vont les choses, l'avenir du club est compromis même en DII. Si le blocage persiste, les joueurs dont les contrats avec le club ont expiré et ceux qui avaient l'intention de rejoindre les Sanafir cet été vont sans aucun voir ailleurs. Fortement inquiets, les supporters du club sont dans l'expectative. C'est dommage. Le CSC mérite un meilleur sort. Affaire à suivre.