Des informations répercutées par la presse sportive indiquent que le président du RC Relizane, Mohamed Hamri, va se déplacer à Lausanne pour déposer un recours auprès du Tribunal arbitral international du sport pour contester la décision de la Ligue algérienne du football professionnel de lui avoir défalqué trois points de début de saison dernière pour retard de paiement des ses joueurs. «Nous avons des preuves tangibles qu'il y avait des clubs qui n'avaient pas payé leurs anciens joueurs sans être sanctionnés. Le verdict du TAS sera prononcé deux semaines après le dépôt du recours, nous sommes très confiants», a-t-il déclaré à des confrères. Il est, certainement, dans le vrai puisque des clubs qui ne paient pas leurs joueurs sont cités quotidiennement dans les journaux sans que cela n'amène les instances dirigeantes du football à prononcer des sanctions contre eux. Il existe, cependant, un problème dans la démarche du président du club relizanais. Selon ce que nous savons, il avait déjà saisi le Tribunal algérien des règlements et litiges sportifs (TARLS) et il est dans l'attente du verdict de celui-ci. Autant dire que son recours auprès du TAS de Lausanne ne pourra pas être retenu. Pour que cette institution puisse ouvrir le dossier du RCR, il faudrait, d'abord, que toutes les démarches entreprises localement, c'est-à-dire en Algérie, aient été traitées. Par conséquent, tant que le TARLS ne s'est pas prononcé sur la plainte du RCR, Mohamed Hamri ne pourra rien entreprendre de concret à Lausanne. Une fois que le TARLS donnera son verdict, et dans le cas où celui-ci est défavorable au club relizanais, l'occasion sera donnée en toute légalité à Mohamed Hamri de saisir le TAS de Lausanne.