Après la fin de la première phase des préinscriptions, au cours de laquelle 219.288 bacheliers, soit un taux de 66,51% du nombre global des préinscrits, ont été orientés vers leur premier choix, selon le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Salah Eddine Seddiki, les bacheliers ont entamé, hier, la deuxième phase des préinscriptions. En effet, une deuxième chance a été donnée aux bacheliers qui ont failli à leurs tests d'entrée ou ceux qui n'ont pas pu obtenir aucun de leurs choix, a-t-il indiqué hier. «Pour tous les bacheliers n'ayant obtenu aucun des quatre choix, et ceux qui ont échoué aux tests dans une filière à test, ainsi que, les étudiants qui ont été affilés à un établissement qu'ils ne souhaitent pas, la deuxième phase a commencé, afin qu'un nouveau traitement de leurs dossiers soit effectué», précise M. Seddiki. Il a affirmé qu'une liste dans la quelle le bachelier a une moyenne suffisante lui a été soumise, avec la possibilité d'introduire quatre choix au maximum. «Ce traitement tiendra compte des nouveaux vœux des bacheliers et des capacités d'accueil des établissements universitaires», a-t-il expliqué, ajoutant que tous les résultats de cette deuxième étape seront disponibles sur le site www.orientation.esi.dz. Après la clôture de cette étape, le bachelier passera par d'autres phases avant les inscriptions finales. À ce sujet, il indiquera que ces étapes sont fixées comme suit : du 12 au 18 août et du 05 au 09 Septembre, ouverture de la plate-forme d'hébergement. Du 05au 06 septembre, début des changements d'affectations. Enfin, du 10 au 14 septembre les inscriptions définitives commenceront. Pour les étudiants inscrits pour passer leurs doctorats, il a indiqué que pour les deux programmes, classiques et LMD, un seul diplôme sera attribué. A cet effet, plusieurs textes de loi seront modifiés, particulièrement le décret N°08/265 qui consiste en la régularisation de la formation en doctorat. «Dès à présent, les études supérieurs en doctorat connaîtront d'importants changements du coté de la préparation et l'exposition de la thèse», précise-t-il. «Plus de 2000 doctorants du programme LMD et 10000 doctorants du programme classique sont en retard pour le dépôt de leurs thèses». A ce sujet, il a affirmé que ce grand nombre de doctorants du système classique et relatif au manque d'encadrement existant. Ainsi, les doctorants dirigés du programme LMD reçoivent un meilleur encadrement que les doctorants du système classique. M. Seddiki a certifié que la régularisation de ce décret aidera ces étudiants à exposer leurs thèses. Equivalence des diplômes En outre, le responsable du département de Hadjar, a aussi parlé des équivalences des diplômes, précisant qu'un grand nombre d'Algériens établis à l'étranger ont décidé de rejoindre les universités du pays à la prochaine rentrée. Sur ce volet, M. Seddiki a souligné le fait que le ministère leur a consacré une «plate-forme dédier et spécifique», pour leurs inscriptions. Ainsi, sans se déplacer, ils n'auront qu'à envoyer leurs dossiers sur cette plate-forme, pour ensuite rejoindre leurs classes au début d'année. Il enchaîne ensuite, «le système d'équivalence établie permettra à ces étudiants d'intégrer n'importe quelle université du pays, comme un bachelier algérien». Ajoutant, que «cette équivalence est en cours d'élaboration». Au sujet des étudiants étrangers, il a indiqué qu'un grand nombre d'étrangers, notamment des Africains rejoignent chaque année, les universités du pays pour finir leurs études. L'intervenant précise que ces universitaires, après avoir soumis leurs notes à l'équivalence,devront ensuit passer par le ministère des Affaires étrangères pour avoir une autorisation d'études. Par ailleurs, M. Seddiki a affirmé que l'effectif global des étudiants atteindra cette année 1 7 00 000 étudiants, tous cycles confondus, soit une augmentation de 10% par rapport à l'année dernière. Pour cette rentrée, des changements des conditions d'accès ont été élaborés à certaines filières. Ces changements consistent en : l'uniformisation des conditions d'accès pour certaines filières à l'instar des Hydrocarbures et sciences vétérinaires. La consolidation du numérique par la mise en place de la plate-forme, pour les demandes d'hébergements, pour les détenteurs du bac étranger, l'organisation des inscriptions définitives par des rendez-vous personnalisés, la mobilisation des conseillers de l'orientation du secteur de l'éducation nationale dans la campagne d'information au profit des candidats. Enfin, il a été décidé de changer la condition d'âge pour ENS et la fixer à 24 ans.