L'engouement pour les plages, cette année, a engendré une ruée sans précédent vers les plages interdites à la baignade. Puisque sur les 20 plages que compte la wilaya de Tizi Ouzou, seules 7 sont sécurisées et autorisées à la baignade. Ces 7 plages, qui répondent aux critères de la baignade, n'arrivent pas à contenir tour ce beau monde qui afflue quotidiennement de toutes parts Dès le début du mois de mai, les plages étaient déjà pleines. Si on explique cette situation par les changements climatiques, l'approche du mois de ramadhan est aussi pour quelque chose certainement. Le nombre de touristes a presque doublé juste au lendemain de l'annonce des résultats du bac. L'interdiction du restant des plages à la baignade est dictée, affirme-t-on, par leur non-conformité. Généralement, ce sont des plages rocheuses ou bien qui sont caractérisées par des galets, qui représentent un danger certain pour les estivants. En dépit des risques que représentent ces plages, elles sont toujours prises d'assaut. La commune d'Iflissen, à elle seule, compte trois plages interdites à la baignade et qui sont Sidi Khaled, Abchar, et Tamda Ouguemoune, et seule la plage de Feraoun est autorisée. C'est le même cas à Azeffoun et Mizrana. Au niveau de cette dernière commune, aucune plage n'est autorisée à la baignade. Les conditions sécuritaires font aussi défaut. Aux services des urgences des deux villes côtières, Tigzirt et Azeffoun, des cas de blessures et de fractures sont quotidiennement signalés. Pour rappel, la côte de la wilaya de Tizi Ouzou est de 85 km de long, soit 7% du littoral national. En ce qui concerne les conditions d'hygiène, les services de la Protection civile ont pris le soin, avant même l'entame de la saison estivale, de prendre des échantillons dans toutes les plages de la wilaya. Les résultats ont indiqué la propreté de la côte tizi-ouzéene. Elle est même parmi les plus propres côtes du pays, indique-ton, puisque aucune activité industrielle n'est à signaler sur les rivages. Même les populations kabyles, pour des raisons historiques, préfèrent habiter loin des côtes. A Tigzirt, la station de filtrage des eaux usées a porté ses fruits. Toutefois, le problème du trafic routier se pose toujours. Les usagers de la route éprouvent toutes les peines de monde pour s'en sortir des embouteillages. Des accidents de la circulation sont aussi signalés sur les routes qui mènent vers Tigzirt et Azeffoun. Les estivants se mêlent aux cortèges nuptiaux, créant une atmosphère d'anarchie. Sur le volet sécuritaire, les services de sécurité, qui se sont redéployés en force, maîtrisent parfaitement la situation. Dans toute la wilaya, aucun acte de banditisme n'est à signaler. Tous les services de sécurité sont mobilisés pour le bon déroulement de la saison estivale au niveau des plages, des villes et en dehors des agglomérations.