Les négociations entre l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO) et le français «Piriou Naval Services» pour la création en partenariat d'une société de réparation navale «sont au stade final», a indiqué samedi en fin d'après-midi le P-dg de l'EPO, à l'occasion d'une visite de travail du ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, Hamid Temmar. Le P-dg de l'EPO, Mohamed Semcha, a précisé que cette opération «sitôt conclue, permettra la mise à sec des remorqueurs des ports algériens ainsi que des barges». Le responsable de l'EPO, qui a présenté l'ensemble de l'opération au ministre, a souligné que «les remorqueurs se font réparer pour l'essentiel à l'étranger et le coût se chiffre en millions d'euros». Il a précisé qu'une simple opération de réparation de remorqueurs «varie entre 500 000 et 1 million d'euros». M. Semcha en a déduit que «le manque à gagner pour l'économie nationale est estimé à 80 millions d'euros par an». L'autre option retenue à terme est l'accompagnement de l'EPO par le partenaire français pour la mise en place d'un chantier de construction d'embarcations de pêche. Concernant les capacités du port d'Oran, l'EPO dispose aussi d'une activité de sous-traitance en matière de réparation navale, d'installations viables dotées d'un berceau (Slip way) de 800 tonnes qui permet cette opération. L'entreprise gère également deux autres berceaux de 200 tonnes pour la réparation des bateaux. Le champ des activités de réparation couvre une surface de 6380 m2.